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Une absence pour « règles récalcitrantes » mise en place à Sciences Po Lyon

by Jamesbcn
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Un établissement supplémentaire met en place un congé menstruel. Ce mercredi, Sciences Po Lyon a indiqué sur son site qu’il serait désormais possible pour ses étudiantes de s’absenter jusqu’à 15 jours par an, en cas de « règles récalcitrantes ».

Pour cela, les élèves concernées « devront fournir une attestation délivrée par un professionnel de santé agréé, que ce soit un médecin, une sage-femme ou un service de santé universitaire, ou une déclaration sur l’honneur certifiant leur situation », précise l’Institut d’études politiques (IEP).

L’établissement vise ainsi à « renforcer son engagement en faveur du bien-être et de la réussite de ses étudiantes et étudiants en devenant le premier établissement du site Lyon-Saint-Étienne à autoriser des absences pour raisons de santé liées à des règles incapacitantes ».

D’autres dispositifs mis en place ou testés ailleurs

L’IEP de Lyon n’est pas le premier établissement de l’Enseignement supérieur à mettre en place un tel dispositif. L’université Paris-Est Créteil (Upec), dans le Val-de-Marne, a décidé de faire bénéficier ses étudiantes d’un congé menstruel. L’Upec décrit cette initiative mise en place à la rentrée 2024 comme « un dispositif novateur ayant pour but de prendre en compte les dysménorrhées qui touchent de nombreuses femmes et notamment les étudiantes qui représentent 65 % du public » de l’université Paris-Est Créteil.

Les étudiantes de l’Upec peuvent bénéficier désormais de « douze jours par année universitaire et deux jours par mois au maximum ». L’élève concernée doit « avoir préalablement obtenu une attestation annuelle (une par année universitaire) auprès d’un médecin qu’elle communiquera à la scolarité de sa composante et présentera à ses enseignants et enseignantes en justificatif d’absence », détaille l’université.

Des expérimentations ont également été mises en place à la rentrée dans d’autres établissements, comme l‘université Clermont-Auvergne (Puy-de-Dôme). Un « crédit jours pour les troubles menstruels » a été instauré en septembre dernier, avec un maximum de dix jours sur l’année. L’expérimentation devrait durer toute l’année et pourrait être définitivement adoptée à la rentrée prochaine.

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