Plusieurs véhicules appartenant à la mairie de Toulouse ont brûlé dans la nuit de vendredi à samedi, selon nos confrères de la Dépêche. La piste criminelle est privilégiée.
Les pompiers ont été appelés, peu avant une heure du matin, pour des voitures en flammes dans un atelier municipal, à proximité de l’école élémentaire Jules Julien, dans le sud de la ville rose. Leur intervention rapide a permis d’éviter que les flammes ne se propagent dans les bâtiments situés à proximité. Les véhicules incendiés, au nombre de trois selon le maire de Toulouse, appartenaient au service propreté de la municipalité.
Suite à la découverte d’un tag « vive la grève » sur un mur, le caractère criminel de cet incendie ne fait guère de doute. La mairie a décidé de porter plainte et une enquête a été ouverte, selon France bleu.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a remercié dans un tweet « les pompiers mobilisés ». « Je n’accepte pas cette dérive qui s’attaque aux biens des Toulousains », a-t-il déclaré.
Cet incident intervient cinq mois après un incendie similaire. D’après la Dépêche, trois véhicules municipaux avaient déjà été brûlés en octobre dernier dans un autre centre de propreté de la ville. Les auteurs, qui n’ont pour l’instant pas été identifiés, avaient cette fois-là inscrit sur le mur un slogan anti-ZFE (Zone à faibles émissions).
Plusieurs débordements ont été recensés dans plusieurs villes de France ces derniers jours, en marge des rassemblements pour protester contre la réforme des retraites. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé jeudi la violence de « casseurs » issus de « l’extrême gauche », à la suite des heurts qui ont émaillé la neuvième journée de mobilisation contre le projet controversé du gouvernement.
