« C’est ici. » Arrivé dans le virage d’une petite route bordée de champs de colza, Thierry Aubert s’arrête net. Une fois sorti de sa voiture, il contemple le paysage typique du nord de l’Oise où les cultures céréalières cohabitent avec les éoliennes. Il y a encore quelques années, cet agriculteur de 58 ans empruntait régulièrement ce chemin goudronné, la « route des veaux », pour accéder à ses parcelles de blés. « Après ce qu’il m’est arrivé, j’évite de revenir dans le coin, confie-t-il. J’ai revendu ces terres pour des moins bonnes. »
Tentative de meurtre à la grenade d’un agriculteur de l’Oise : « D’un seul coup, j’entends un énorme boum »
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