Une campagne hors norme, durant laquelle les électeurs vont être tenus en haleine jusqu’à la dernière minute. À partir des données compilées par le site américain CinqTrenteHuitqui appartient à la chaîne d’information ABC News, le Parisien – Aujourd’hui en France suit l’évolution des sondages depuis le début de la campagne présidentielle américaine.
D’après une moyenne des sondages, Joe Biden et Donald Trump ont commencé la course pour la Maison Blanche au coude-à-coude en avril dernier, avec moins de deux points de différence et une légère avance pour l’ex-président républicain.
Nouvelle dynamique pour les démocrates
Boosté par la prestation ratée de Joe Biden lors du débat télévisé du 27 juin, puis par la tentative d’assassinat dont il a été victime à Butler (Pennsylvanie) le 13 juillet, Donald Trump est resté en tête des sondages jusqu’à la fin du mois de juillet, recueillant jusqu’à 43,52 % des intentions de vote.
C’était sans compter sur le retrait de Joe Bidenle 21 juillet, poussé par une partie de sa famille politique. Son remplacement par Kamala Harris a alors impulsé une nouvelle dynamique favorable au camp démocrate. Fin août, la vice-présidente en poste atteignait 47,25 % des intentions de vote, quand Donald Trump plafonnait à 43,56 %. Une avance que la démocrate a conservée durant les semaines suivantes.
Si cette moyenne des sondages produits à l’échelle nationale et fédérale permet de donner une tendance, l’élection présidentielle américaine, organisée au scrutin universel indirect, se joue en réalité dans une poignée d’États – les swing states – qui ne penchent pas systématiquement côté démocrate ou côté républicain.