Offensive contre le Hamas : Benyamin Netanyahou veut aller « jusqu’au bout » de la guerre

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis. Rendez-vous demain matin pour un nouveau live consacré à l’actualité de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, qui a notamment combattu en Irak et en Afghanistan et avait dirigé la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), a expliqué qu’il avait retenu « une ou deux choses sur le combat urbain », lors d’un discours au Forum sur la défense nationale de l’Institut Reagan, en Californie. « La leçon à retenir n’est pas qu’on est assuré de gagner une guerre urbaine si l’on protège les civils. La leçon c’est qu’on ne peut gagner une guerre urbaine que si l’on protège les civils », a-t-il souligné. « Dans ce type de combat, le centre de gravité c’est la population civile. Et si vous la poussez dans les bras de l’ennemi, vous remplacez une victoire tactique par une défaite stratégique », a-t-il ajouté, en estimant que « comme le Hamas, l’EI était profondément implanté dans des zones urbaines ».

L’IFRC a indiqué sur X avoir reçu 100 camions d’aide humanitaire via le terminal de Rafah. Ils contenaient  de la « nourriture, de l’eau, de l’aide d’urgence, des fournitures médicales et des médicaments ».

« Dans le Nord, nous répondons à toutes les attaques et nous éloignons les ennemis de la frontière, et nous continuons la démarche que nous avons lancée, pour la victoire dans le nord et dans le sud. Nous nous sommes engagés à ramener la situation de sécurité, et dans le nord, et dans le sud. Si le Hezbollah s’attaque à nous de façon massive, il causera la destruction du Liban », poursuit le Premier ministre israélien.

Listant les noms des otages libérés ces derniers jours dans une conférence de presse, le Premier ministre israélien salue leur retour en Israël. « Nous les avons ramenés à la maison, nous les avons ramené à la vie », a-t-il déclaré, ajoutant : « Bénis soient tous ceux qui sortent de l’enfer et rentrent à la maison. » Au total, 110 personnes ont été ramenées en Israël, 86 Israéliens et des dizaines d’étrangers, a-t-il déclaré.

A Tel Aviv, la mère des ex-otages Sahar et Erez, Hadas Kalderon, a appelé au retour des otages encore aux mains du Hamas. Parmi eux, son ex-mari Ofer, père de ses enfants, dont on sait peu de choses sur les conditions de détention.

« La première phrase qu’ils m’ont dite, c’est « Maman, tu es vivante ! » », témoigne, ce samedi soir, Hadas Kalderon, mère de Sahar et Erez, ex-otages libérés durant la trêve. Elle raconte, lors d’un rassemblement à Tel Aviv, le calvaire subi par les otages. « C’est un parcours d’horreurs durant lesquels ces personnes ont été exposées à des conditions terribles et abominables », témoigne-t-elle, ne voulant pas trop en dire « par pudeur ». Le père de Sahar et Erez, Ofer, reste encore aux mains du Hamas.

Plusieurs rassemblements en soutien aux Palestiniens se sont tenus à l’étranger ce samedi, comme en Italie, en Allemagne ou au Danemark.

Le Hamas a proposé cette semaine la libération d’otages et la remise de trois corps d’Israéliens contre des prisonniers palestiniens. Une proposition macabre, loin d’être une première entre l’État hébreu et les groupes terroristes. Explications dans notre article.

Dans la bande de Gaza,  des volontaires distribuent de la nourriture issue des quelques convois humanitaires qui ont pu entrer dans la zone. 

« Sans nouvelle aide fournie à Gaza hier, ces denrées critiques pourraient vite s’épuiser », alerte l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient sur X.

Alors que des centaines de milliers de Gazaouis s’étaient réfugiés au sud de la bande de Gaza, fuyant les combats qui se concentraient au nord, l’armée israélienne frappe désormais cette zone où seraient dissimulés les terroristes. Une mission compliquée par la présence de civils. Décryptage à lire ici.

Lors d’un rassemblement organisé ce soir à Tel Aviv pour appeler au retour de tous les otages enlevés le 7 octobre, Erez Kalderon, 12 ans, Sahar Kalderon, 16 ans, et Yelena Trupanov, ex-otages, prendront publiquement la parole, annonce le Forum des familles des otages et des disparus israéliens. Sahar et Erez s’exprimeront aux côtés de leur mère, Hadas. Yelena, elle, devrait aborder le cas de son fils, Sasha, encore en captivité, et de son mari, Vitaly, tué lors des attaques du Hamas.

Dans la capitale, des milliers de soutiens au peuple palestinien sont de nouveau descendus dans la rue avec des slogans réclamant un « cessez le feu permanent » dans le conflit entre Israël et le Hamas et dénonçant un « génocide » des Palestiniens.

« Nous sommes extrêmement alarmés du fait que la reprise des bombardements signifie une étape d’aggravation de la guerre et présente tous les indices d’une volonté génocidaire », a déclaré le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, juste avant le début, à Paris, d’une « Marche pour la paix et la justice » en soutien aux Palestiniens. 

« M. Netanyahou avait demandé à la population de Gaza de se diriger du nord vers le sud, et maintenant que la population se trouve dans le sud, c’est là qu’ont lieu les bombardements », a-t-il dénoncé.

« Tsahal attaque les infrastructures de l’organisation terroriste Hezbollah sur le territoire libanais à l’aide d’avions et de tirs de mortiers et d’artillerie », indique le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, sur X. « En outre, plusieurs tirs ont été détectés il y a peu de temps à plusieurs postes de Tsahal dans la zone frontalière. Tsahal s’attaque aux sources des tirs », ajoute-t-il.

En Israël, la Défense passive, chargé de protéger la population, fait état de plus de quarante alertes à la roquette ce samedi dans le centre et le sud du pays, sans recenser de victimes. Une nouvelle alerte est en court dans le sud du pays, selon l’armée. 

« Les conditions actuelles ne permettent pas d’apporter une réponse humanitaire signifiante et j’ai peur que cela entraîne un désastre pour la population civile », redoute Pascal Hundt, en charge des opérations du Comité international de la Croix-Rouge à Gaza. 

Quatre combattants ont été tués samedi dans des frappes israéliennes contre des sites appartenant au Hezbollah libanais, près de Damas, la capitale syrienne, indique à l’AFP l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Ce matin, le bilan était de deux morts, comme nous le rapportions. Parmi eux, deux sont des combattants syriens œuvrant pour le Hezbollah et les deux autres sont des combattants étrangers pro-iraniens.

« Les autorités israéliennes vont devoir définir mieux leur objectif », juge Emmanuel Macron, car si c’est « la destruction complète du Hamas, la guerre durera 10 ans ». « Il n’y a pas de sécurité durable pour les Israéliens si elle se fait au prix des vies palestiniennes », martèle Emmanuel Macron, appelant à être « collectivement lucides ». Pour lui, « l’humanitaire est complémentaire du sécuritaire. (…) Il n’y a pas de double standard pour la France », assure le chef de l’Etat depuis Dubaï. . 

« Il faut reprendre le travail humanitaire, la discussion politique et le travail sur la libération des otages », plaide Emmanuel Macron, en marge de la COP28. « C’est une négociation permanente qui se poursuit » assure-t-il. Lors de son déplacement au Qatar en fin de journée ce samedi, il va avoir des discussions pour « essayer d’engager une nouvelle trêve le plus rapidement possible conduisant à un cessez-le-feu », poursuit le chef de l’Etat. 

50 camions transportant de la nourriture et du matériel médical sont entrés dans la bande de Gaza depuis l’Egypte, annonce un responsable sur CNN. Une information confirmée par le Croissant rouge palestinien.

Un manifestant est  dans un état critique après s’être immolé par le feu, vendredi, devant le consulat israélien à Atlanta. Un agent de sécurité qui tentait d’intervenir a également été blessé. Les autorités n’ont pas divulgué le nom, l’âge ou le sexe du manifestant. La personne s’est installée à l’extérieur du bâtiment dans le quartier du centre-ville a utilisé de l’essence comme accélérateur, a déclaré le chef des pompiers d’Atlanta, Roderick Smith.

Les forces israéliennes et les militants du Hezbollah ont échangé des tirs à la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclaré dans un communiqué qu’un de ses combattants avait été tué, mais n’a pas précisé quand. Le Hezbollah a également déclaré avoir tiré des roquettes sur une position israélienne. 

Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a déclaré que les chances de paix à Gaza après la pause humanitaire étaient pour l’instant perdues en raison de l’approche intransigeante d’Israël, selon la chaîne de télévision NTV. « Nous avons toujours souligné que nous étions en faveur d’un cessez-le-feu permanent plutôt que d’une pause humanitaire… Il y avait une opportunité de paix ici, et malheureusement, nous avons perdu cette opportunité pour l’instant en raison de l’approche intransigeante d’Israël ». S’adressant aux journalistes à son retour des Émirats arabes unis, Erdoğan a également déclaré qu’il ne perdait pas l’espoir d’une paix durable dans le conflit, ajoutant que le Hamas ne pouvait pas être exclu de sa solution potentielle, selon NTV.

En outre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a opposé une fin de non-recevoir aux appels de l’administration américaine pressant la Turquie de rompre ses liens avec le mouvement islamiste palestinien Hamas. Il a déclaré qu’il ne reconnaîssait pas le mouvement palestinien radical Hamas comme une organisation terroriste et n’avait  pas l’intention de reconsidérer sa position à l’avenir.  

Une équipe des services de renseignement israéliens du Mossad serait, selon l’agence Reuters, pour des entretiens avec des médiateurs qataris pour étudier une nouvelle pause des combats. Ces pourparlers se seraient concentrés sur la libération potentielle de nouvelles catégories d’otages israéliens autres que les femmes et les enfants.  

Le forum des familles d’otages et disparus annonce que Ron Binyamin est officiellement déclaré comme otage du Hamas après que des preuves qu’il se trouve à Gaza ont été reçues par sa famille. Jusqu’ici, il avait été déclaré comme disparu. Selon le communiqué du forum des familles, le 7 octobre, l’homme âgé de 53 ans était parti faire du vélo près du kibboutz de Be’eri lorsque l’attaque a commencé. En entendant les alertes, il est retourné dans sa voiture et a pris la route pour rentrer chez lui, mais a été intercepté par des terroristes du Hamas en chemin. 

Le Guardian annonce qu’un camion d’aide a enfin pu rentrer dans la bande de Gaza depuis le terminal égyptien de Rafah. C’est le premier depuis que la trêve entre Israël et le Hamas a pris fin hier matin, alors que pendant les sept jours de pause, des centaines de camions ont pu entrer dans l’enclave afin de distribuer de l’aide aux civils. 

« Les hôpitaux du sud de la bande de Gaza sont devenus incapables de fournir des services médicaux. Les services d’urgence ne peuvent plus recevoir de blessés supplémentaires », fait savoir dans un communiqué le directeur de l’hôpital européen de Khan Younèes, le docteur Youssef Al-Akkad. 

De son côté, le porte-parole du ministre de la Santé, qui dépend du Hamas dans l’enclave, assure sur CNN que « les blessés sont étendus au sol dans services d’urgence et devant les salles d’opération », tant les hôpitaux sont surchargés. 

Nous l’évoquions plus tôt, depuis la fin de la trêve, aucune aide humanitaire n’a pu entrer dans la bande de Gaza depuis l’Egypte, malgré la tentative de négociation des Etats-Unis notamment avec Israël, qui a un rôle dans le processus d’autorisation d’entrée des camions d’aide. Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) fait savoir au micro de la BBC qu’à la fin de cette matinée de samedi, les camions d’aide n’ont toujours pas pu enter dans l’enclave. 

Sur le réseau social X, l’armée israélienne demande aux habitants de plusieurs zones du sud de la bande de Gaza d’« évacuer immédiatement (leurs) maisons et (de se) rendre dans les centres d’hébergement connus à Rafah ».

Des zones au nord de l’enclave sont également concernées par l’ordre d’évacuation. 

Dans un communiqué, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies fait savoir que le chanteur The Weeknd a fait un don permettant d’offrir quatre millions de repas aux civils de la bande de Gaza. 

Selon la police londonienne, des manifestations de soutiens aux civils palestiniens auront lieu ce samedi dans la capitale anglaise et dans d’autres villes, alors que la trêve entre Israël et le Hamas a pris fin hier matin. Les forces de l’ordre ne s’attendent pas à un seul gros rassemblement, mais plutôt à des manifestations éparpillées, comme celle prévue à Manchester  qui appelle à un « boycott d’Israël » à l’initiative de ManPalestine Action. 

La situation est extrêmement difficile pour les civils gazaouis depuis la reprise des combats hier. Et même si l’armée israélienne dit avoir « publié une carte des zones d’évacuation » qui divise « le territoire de la bande de Gaza en zones facilement identifiables » pour que les habitants quittent les zones qui vont être bombardées, c’est loin d’être si simple dans la réalité. Car Tsahal a demandé, dès les premiers jours de guerre, aux habitants de la bande de Gaza de fuir vers le sud. Or, depuis la fin de la trêve, des bombardements touchent aussi cette partie de l’enclave. « Ils nous ont expulsés du nord, et maintenant ils nous poussent à quitter le sud », s’est désespéré un Palestinien auprès d’Associated Press. « Il n’y a nulle part où aller ». 

Sur France info ce vendredi soir, la directrice générale de Médecins sans frontières, Claire Magone, est revenue sur un tir de l’armée israélienne sur un convoi de l’ONG tentant de gagner le sud de la bande de Gaza le 18 novembre dernier qui a fait deux morts. Selon elle, le convoi « de civils et d’humanitaires était clairement identifié », notamment sur le « toit des véhicules », et MSF avait par ailleurs « informé les autorités israéliennes de ce convoi ». Elle réclame une enquête indépendante sur les faits. 

Dans le détail, l’armée israélienne rapporte que parmi les 400 cibles touchées depuis la fin de la trêve hier, 50 se situaient à Khan Younès, où se trouvent de nombreux réfugiés qui ont fui le nord de la bande de Gaza. C’est dans cette ville – dont il est originaire – que Tsahal pense désormais que se cache Yahya Sinouar, le chef du Hamas. 

« Quand on parle de terrorisme, on passe dans un autre registre de vocabulaire. Ce n’est plus la loi et le droit international, c’est la lutte du bien contre le mal », estime Jean-Luc Mélenchon sur France Inter ce samedi matin, justifiant pourquoi il ne voulait pas utiliser le terme de terrorisme pour parler de l’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre. « Je parle de crime de guerre. Et je dis et je redis : tous les crimes de guerre doivent être punis »

Selon Reuters, qui cite plusieurs sources – notamment égyptiennes -, Israël a informé plusieurs pays de la région de son intention d’instaurer, après la guerre, une « zone tampon » avec Gaza, qui se trouverait sur le territoire de la petite enclave.

Alors que le conflit à Gaza semble inextricable, nous avons rencontré ce militant de 66 ans qui collabora aux accords d’Oslo de 1993 auprès de Yitzhak Rabin, l’ex-Premier ministre israélien. Chargé, depuis 2020, par Emmanuel Macron d’œuvrer pour pacifier le conflit, il estime la paix encore possible. Son portrait.

« Il faut éradiquer le Hamas, mais comme c’est une idéologie, il ne se détruira pas que par les armes », juge Ofer Bronchtein, président du Forum international pour la paix, sur France info. Pour lui, « la réponse, c’est redonner de l’espoir, de l’envie, de la croissance aux Palestiniens ». Il faut, par ailleurs « qu’on soit très vigilants sur ce qui se passe en Cisjordanie », met-il en garde. Par ailleurs, pour lui, « Benyamin Netanyahou est pris en otage par sa propre coalition, composée en partie d’éléments fascistes, qui ne reconnaissent aucuns droits aux Palestiniens. (…) Il faut un nouveau gouvernement sans ces extrémistes-là », plaide-t-il. Pour lui, « le président Macron et d’autres pays européens doivent reconnaître l’Etat palestinien. Les négociations viendront après sur les détails ». 

« C’est grâce au contact que la France a avec le Qatar que Mia (Schem) a été libérée », assure sur France info Ofer Bronchtein, qui a été chargé de mission par Emmanuel Macron pour le rapprochement israélo-palestinien. La jeune Franco-israélienne de 21 ans avait été kidnappée par les terroristes du Hamas sur le site du festival « Tribe of Nova ». 

« J’espère qu’on arrivera avant la fin de cette année à un cessez-le-feu » fait savoir Ofer Bronchtein, président du Forum international pour la paix et ancien collaborateur d’Yitzhak Rabin, sur France info. « Le prix (des hommes et des soldats otages) est beaucoup plus élevé. C’est pour ça que le Hamas les a gardés pour la fin. Mais il faut que tous les otages rentrent à la maison », plaide-t-il. 

Selon le Guardian, l’aide humanitaire, bloquée vendredi au premier jour de la fin de la trêve, pourrait à nouveau entrer dans la bande de Gaza ce samedi. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, fait savoir que le gouvernement israélien devrait autoriser quelques camions à passer, à la demande des Etats-Unis assure-t-il. Mais seules quelques dizaines pourraient entrer dans l’enclave, contre des centaines chaque jour pendant la trêve. Comme le rappelle le quotidien britannique, Israël a un rôle dans le processus d’autorisation d’entrée des camions d’aide.

Par ailleurs, deux combattants pro-Hezbollah ont été tués dans des frappes nocturnes israéliennes en Syrie, rapporte de son côté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).  

Le porte-parole de l’armée israélienne assure que de « nombreux tirs » en provenance du Liban ont visé Israël. En réponse, Tsahal a « attaqué la zone » depuis laquelle les bombardements provenaient.

De son côté, l’armée israélienne affirme avoir frappé « plus de 400 cibles » dans la bande de Gaza depuis la fin de la trêve, vendredi matin. 

Le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir dans la bande de Gaza, annonce que le bilan des frappes israéliennes qui ont repris sur l’enclave depuis la fin de la trêve vendredi matin s’alourdit à 240 morts. Un bilan impossible à confirmer de manière indépendante pour l’heure.