Des coups de poing et d’un « objet métallique ». Un prêtre de 75 ans a été agressé dans le centre-ville de Nancy samedi matin, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, qui a par ailleurs précisé qu’un suspect avait été placé en garde à vue.
Il était environ 7 heures lorsque l’homme d’Église est sorti de son domicile au centre-ville de Nancy, et s’est fait agresser par un individu qui aurait tenu des propos selon lesquels « tous les prêtres seraient des pédophiles », a précisé le secrétaire général de la préfecture, Julien Le Goff, confirmant une information de l’Est Républicain.
Des propos faisant allusion aux récents scandales de pédocriminalité dans l’Égliseselon des témoins qui ont pu être entendus par les enquêteurs de la police, rapporte la radio locale France Bleu.
Un marginal, ivre, connu des services de police
Le suspect, une personne marginale et connue des services de police pour des faits mineurs, a été interpellé « très rapidement » par la police de Nancy après l’appel de témoins et a été placé en garde à vue, a encore indiqué Julien Le Goff. Il était ivre.
L’état de santé du septuagénaire est néanmoins « rassurant » en fin de journée, a précisé Julien Le Goff. Blessé au niveau de la tête, il reste en observation à l’hôpital de Nancy mais ne souffre pas de traumatisme crânien.
Ces actes sont « très condamnables », insiste le secrétaire général de la préfecture, qui a pris contact avec la communauté catholique pour lui témoigner sa sympathie républicaine, comme cela est d’usage.
Le maire de Nancy, Mathieu Klein, a lui condamné sur X (ex-Twitter) « avec force et colère l’agression de Jacques Bombardier », ce prêtre du diocèse de Nancy. « Des sanctions fermes s’imposent contre l’agresseur, arrêté et ivre lors des faits », a-t-il ajouté. Une enquête a été ouverte et confiée à la police de Nancy.