« Elle a l’apparence d’une mineure, les joues d’un enfant, comment ne pas se poser la question de sa minorité, au moment où les clients entrent dans l’appartement, ils ne pouvaient ignorer sa minorité. » La procureure Chann Balbot, parle de Mina (son prénom a été changé)assise au second rang, entourée de ses éducatrices, derrière son avocate et son administrateur ad hoc.
L’adolescente, aujourd’hui âgée de 17 ans, a tenu à rester jusqu’au bout de ce procès de deux jours. Le deuxième d’une série de trois rendez-vous judiciaires. Ici, devant la 15e chambre du tribunal judiciaire de Paris, sept clients sont jugés depuis lundi. Ils sont serrés dans l’autre rangée, et retiennent leur souffle dans l’attente des peines qui vont être requises contre eux.