Rose n’a pas été violée. Les analyses conduites sur le corps de la fillette retrouvée morte dans les Vosges ont permis d’écarter cette hypothèse, sans déterminer les circonstances exactes de son décès. « L’autopsie réalisée ce matin au CHU de Nancy a permis d’exclure des faits de pénétration anale et vaginale », détaille le parquet d’Épinal dans un communiqué de presse, qui ajoute que les analyses médico-légales complémentaires pour déterminer les causes de la mort de la fillette pourront nécessiter plusieurs jours.
Le corps de la petite fille a été retrouvé dans un sac plastique mardi dans un appartement de la commune, quelques heures après que ses parents ont signalé sa disparition aux forces de l’ordre. Un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.
Des défaillances des autorités ?
L’affaire a débordé sur la sphère politique, la Première ministre Elisabeth Borne la qualifiant de « drame épouvantable » : « En fonction de l’enquête il faudra en tirer toutes les conséquences. » Sur BFMTV et RMC, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé une « faillite de l’Etat » et une « justice trop laxiste ». La secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, qui a parlé à la famille de la victime, a estimé que « juridiquement, il n’y a pas de défaillance » dans ce dossier.
Une marche blanche en mémoire de Rose aura lieu samedi à 13 heures à Rambervillers, a indiqué la mairie. Les participants sont invités à se rendre devant le domicile de la famille, précise France Bleu sur son site Internet. Cette marche blanche n’en aura que le nom, la famille de l’enfant ayant souhaité que les participants portent du rose, en hommage au prénom de la victime.