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Meurtre de Rose dans les Vosges : le procureur évoque une « altération du discernement et une dangerosité » du suspect

by Jamesbcn
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Les premières explications arrivent au compte-goutte, après le drame. Le corps sans vie de Rose, une fillette de 5 ans, a été découvert mardi dans un sac-poubelleà l’intérieur d’un appartement à seulement une centaine de mètres de son domicile, à Rambervillers (Vosges).

Un adolescent de 15 ans a été arrêté dans l’appartement où se trouvait le corps de la petite fille, selon les informations du Parisien. Il a depuis été placé en garde à vue « du chef de meurtre sur un mineur de 15 ans ». « Le suspect a fait usage de son droit au silence, nous ne connaissons donc pas sa version des faits », a indiqué le procureur de la République d’Épinal, Frédéric Nahon, à l’occasion d’une conférence de presse ce jeudi.

Il précise que le suspect sera présenté au juge et a demandé sa mise en examen. La nouvelle expertise psychiatrique a révélé une « altération du discernement et une dangerosité avérée » du suspect, a-t-il poursuivi. Depuis son interpellation, « le suspect n’a pas tenu de propos délirants », a ajouté le procureur, qui précise que de nouvelles expertises seront réalisées. L‘autopsie de la victime aura lieu vendredi, pour déterminer les causes de la mort de l’enfant.

La veille, le maire de la commune, Jean-Pierre Michel, avait expliqué que le suspect était « connu de la police municipale et certainement de la gendarmerie, pour des faits apparentés à des atteintes sexuelles ». Placé dans une institution spécialisée, il était « réapparu sur le territoire de Rambervillers » depuis quelques semaines, selon l’élu.

Selon le parquet d’Épinal, l’adolescent suspecté d’être à l’origine de la mort de Rose avait été mis en examen en février 2022 pour « séquestration, viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans ». Il a été placé sous contrôle judiciaire le 3 mars 2022. Une expertise psychiatrique dans le cadre de son précédent dossier soulignait l’existence d’une déficience mentale légère.

C’est dans ce cadre qu’il a passé un an dans un centre éducatif fermé (CEF). Il avait, depuis, regagné sa commune « avec un suivi par la protection judiciaire de la jeunesse dans le cadre d’une mesure éducative judiciaire ».

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