Sur les étagères, des dizaines de petites cages de verre sont reliées par des tuyaux à des machines complexes. Dans le laboratoire de Bureau Véritas à Cergy (Val-d’Oise), des agents en blouse blanche s’activent, les yeux sur les cadrans affichant des mesures. Mais à l’intérieur des boîtes transparentes, on ne trouve pas de rats ni de souris de laboratoire, comme certains pourraient s’y attendre. Ici ce sont des bouts d’étagères, des morceaux de canapés, des peintures, des bougies ou même du liquide vaisselle qui sont scrutés de près par des chercheurs.
Plus précisément, c’est ce que ces matériaux ou objets neufs rejettent dans l’air qui est passé à la loupe, avant toute mise sur le marché. « L’odeur de neuf », c’est un parfum qui vous parle ? Si cette fragrance peut être appréciée par certains, sachez cependant que ces composants organiques volatils (COV) que l’on respire au quotidien peuvent être nocifs. Et c’est ce que sont chargés de vérifier les experts de Bureau Veritas.