« Les rumeurs circulaient depuis plusieurs semaines mais l’annonce de la direction a été un véritable choc », confie Michel (le prénom a été changé)salarié de l’entreprise Michelin à Karlsruhe. À l’instar des 1532 salariés du groupe français concernés par cette décision brutale en Allemagne, cet habitant de Soultz-sous-Forêts était convoqué à une réunion avec la direction le 28 novembre. « Tout le monde avait l’obligation d’y participer ce qui laissait augurer une mauvaise nouvelle.
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Le mois dernier, la direction avait déjà évoqué un changement de stratégie mais sans en dire plus lors d’une réunion extraordinaire », raconte celui qui exerce depuis douze ans le métier d’agent de production au sein de l’usine de fabrication de pneus pour poids lourds du Bade-Wurtemberg.