Les bombardements et les tirs ont repris dimanche dans la capitale soudanaise, ont indiqué des témoins, au terme d’un cessez-le-feu de 24 heures qui avait donné aux civils un rare répit après près de deux mois de guerre.
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Des combats meurtriers ont fait rage dans pays d’Afrique du nord-est depuis la mi-avril, lorsque le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint Mohamed Hamdan Daglo, qui commande les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF), se sont retournés l’un contre l’autre.
Le dernier d’une série de cessez-le-feu Des accords ont permis aux civils pris au piège dans la capitale Khartoum de s’aventurer à l’extérieur et de s’approvisionner en nourriture et autres fournitures essentielles.
Mais seulement 10 minutes après sa fin à 06h00 (04h00 GMT) dimanche, la capitale a de nouveau été secouée par le bruit des bombardements et des affrontements, ont rapporté des témoins à l’AFP.
Des tirs d’artillerie lourde ont été entendus à Khartoum et dans sa ville jumelle Omdurman au nord, et des combats ont également éclaté dans la rue Al-Hawa, une artère majeure du sud de la capitale, ont indiqué les témoins.
De multiples trêves ont été convenues et rompues depuis le début des combats, et Washington a imposé des sanctions aux deux généraux rivaux après l’échec de la dernière tentative fin mai.
Le dernier cessez-le-feu national a été annoncé par NOUS et saoudien médiateurs qui ont averti qu’ils pourraient interrompre les efforts de médiation.
“Si les parties ne respectent pas le cessez-le-feu de 24 heures, les facilitateurs seront contraints d’envisager l’ajournement” des pourparlers dans la ville saoudienne de Djeddah, suspendus depuis la fin du mois dernier, ont déclaré samedi les médiateurs.
Les médiateurs ont déclaré qu’ils “partagent la frustration du peuple soudanais face à la mise en œuvre inégale des précédents cessez-le-feu”.
Plus de 1 800 personnes ont été tuées dans les combats, selon l’Armed Conflict Location and Event Data Project.
Près de deux millions de personnes ont été déplacées, dont 476 000 ont cherché refuge dans les pays voisins, la Les Nations Unies dit.
(AFP)