Le général Brice Oligui Nguema, chef du coup d’Etat au Gabon, a nommé samedi les membres d’une nouvelle Assemblée nationale et d’un nouveau Sénat pour une période de transition avant les élections promises à une date inconnue.
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Militaire et les chefs de la police ont uni leurs forces le 30 août pour mener un coup d’État sans effusion de sang, largement soutenu par les politiciens, la société civile et le public en général après plus de 55 ans de règne de la famille Bongo.
Le nouveau régime s’est engagé à organiser des élections libres et à rendre le pouvoir aux civils à une date qui devra être convenue lors d’un « dialogue national ».
L’armée a déclaré qu’elle espérait que des élections auraient lieu entre avril et juin 2024.
Au nom du chef de l’Etat de transition, un porte-parole du régime a lu à la télévision nationale les 98 nouveaux députés, parmi lesquels des personnalités des partis d’opposition et certains partisans du président déchu. Ali donc tu es mort.
L’armée avait déjà mis en place un gouvernement civil pour la période de transition, dirigé par Raymond Ndong Sima en tant que Premier ministre, qui avait auparavant occupé le poste de Premier ministre avant de devenir l’un des principaux hommes politiques de l’opposition sous Bongo.
Le gouvernement doit travailler avec un conseil national de transition composé d’officiers de l’armée qui ont les mêmes portefeuilles que les ministres.
Sous Bongo, le parlement disposait de pouvoirs législatifs mais était réduit à approuver automatiquement les politiques du parti au pouvoir.
Ali Bongo, 64 ans, a pris la relève à la mort de son père Omar en 2009 après près de 42 ans au pouvoir.
Quelques instants après avoir été déclaré vainqueur des élections contestées du mois d’août, Bongo a été brusquement renversé.
Beaucoup y ont vu une action de libération de la dynastie Bongo qui a laissé une petite fraction des 2,3 millions d’habitants du pays. huileUne nation riche vit dans l’opulence tandis qu’un tiers survit en dessous du seuil de pauvreté.
(AFP)