Dans l’ensemble, le ministère a constaté que les États-Unis devaient mieux planifier les « pires scénarios », reconstruire les capacités de gestion de crise du ministère et « s’assurer que les hauts fonctionnaires entendent le plus large éventail possible d’opinions, y compris celles qui remettent en question les hypothèses de fonctionnement ou remettent en question la sagesse des décisions politiques clés.
Le rapport a également révélé que le département – et même les talibans – avaient sous-estimé la rapidité avec laquelle l’armée et le gouvernement afghans tomberaient.
Les États-Unis se sont impliqués militairement en Afghanistan pendant 20 ans après les attentats du 11 septembre et ont utilisé leur présence dans la région pour lancer des opérations antiterroristes. Les législateurs républicains ont appelé à plusieurs reprises à des enquêtes entourant le départ chaotique, et certains ont bloqué les nominations militaires en protestation.
Plusieurs personnes ont été tuées lors du pont aérien mené par les États-Unis de l’aéroport international de Kaboul, et plus de 170 civils et 13 soldats américains sont morts dans un attentat-suicide de l’Etat islamique lors de l’évacuation.
Après le discours de Biden sur la décision de la Cour suprême d’annuler son programme d’allègement de la dette étudiante, il a défendu le retrait en soulignant que les États-Unis avaient obtenu la coopération des talibans et empêché al-Qaïda de réapparaître en Afghanistan.
Nahal Toosi et Lawrence Ukenye ont contribué à ce rapport.