La pression sur les putschistes nigériens s’est intensifiée dimanche à l’approche du délai d’une semaine fixé par le bloc régional ouest-africain de la CEDEAO pour que l’armée abandonne le contrôle ou fasse face à une éventuelle intervention armée. Suivez notre blog en direct pour tous les derniers développements. Toutes les heures sont en heure de Paris (GMT+2).
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9h47 : La pression monte à travers l’Afrique de l’Ouest alors que l’échéance de la CEDEAO approche à grands pas
Alors que l’échéance de la CEDEAO approche à grands pas dimanche, Paul Melly, journaliste et consultant du programme Afrique à Chatham House à Londres, a déclaré à FRANCE 24 qu’il est possible que la CEDEAO attende d’abord de voir combien les sanctions qu’elle a déjà imposées au Niger l’affecter avant d’imposer une action militaire. L’opinion est divisée au Niger, alors que des manifestations en faveur du président élu Mohamed Bazoum et des putschistes ont éclaté à travers le pays au cours de la semaine dernière. C’est également le cas dans des pays comme le Nigeria, le Ghana et le Sénégal, dont les partis d’opposition et les hauts dirigeants ont appelé à la retenue.
6h39 : Dernières heures avant une éventuelle intervention militaire au Niger
La pression de la communauté internationale monte sur les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger, quelques heures seulement avant l’expiration dimanche de l’ultimatum lancé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le 30 juillet, quatre jours après la tentative coup d’état contre le président élu Mohamed Bazoumla CEDEAO a donné sept jours aux putschistes, c’est-à-dire jusqu’à dimanche soir, pour le rétablir dans ses fonctions sous peine d’une éventuelle intervention militaire.
La nouvelle junte militaire nigérienne a demandé l’aide du groupe russe Wagner à l’approche de l’échéance.
Plusieurs armées ouest-africaines, dont Sénégal et le Côte d’Ivoirese sont dits prêts à envoyer des soldats, selon une source proche de la délégation ivoirienne à Abuja, qui n’a pas précisé le nombre d’hommes qui pourraient être déployés.
Mali et Burkina Fasoqui sont dirigés par des gouvernements de junte, ont averti qu’ils se tiendraient aux côtés de leur voisin le Niger.
1h00 : L’Algérie s’oppose à une intervention militaire au Niger
Algérie est catégoriquement opposé à toute intervention militaire dans Nigera déclaré samedi Ennahar TV en citant le président Abdelmadjid Tebboune.
“Une intervention militaire pourrait enflammer l’ensemble Sahel région et l’Algérie n’utiliseront pas la force avec ses voisins », a déclaré Tebboune dans une interview accordée aux médias locaux.
Principaux développements du samedi 5 août :
Ministre français des Affaires étrangères Catherine Colonne a déclaré samedi que la France soutenait “avec fermeté et détermination les efforts de la CEDEAO pour faire échouer” la tentative de coup d’Etat au Niger. Cette déclaration intervient la veille de l’ultimatum lancé par CEDEAO, qui se dit prêt à intervenir militairement, arrive à expiration. Au Nigeria, de hauts responsables politiques ont exhorté Boule Tinubuchef de la CEDEAO et président de Nigeriade reconsidérer la menace d’intervention militaire.
(FRANCE 24 avec AFP, AP et Reuters)