Kiosque360. Au sein de l’USFP, les mentalités ont changé. On accepterait qu’une femme en prene la dirección. La fille du premier secrétaire en parle dans cette revue de presse tirée d’un article de l’hebdomadaire la Vie éco.
Une femme à la tête de l’USFP ? C’est possible, admet Khaoula Lachgar, membre du bureau politique et accessoirement fille du patron du parti. Cependant, reconnaît-elle dans une interview accordée à l’hebdomadaire la vie ecopublié dans l’édition actuellement en kiosque, il ne faut pas brusquer les choses.
Le parti a en effet commencé à établir la parité au sein de la jeunesse. Toutes les instances dirigeantes devant l’organisation sont aujourd’hui formées à 50% de jeunes femmes et à 50% de jeunes hommes. Dans peu de temps, ce sera peut-être le cas pour les instances du parti. Toujours est-elle, assure la fille de Driss Lachgar, nouvellement élu vice-président de l’Internationale socialiste, organisation regroupant plus de 130 partis socialistes et socio-démocrates à travers le monde, ce ne pas les cadres féminins qui manquent au sein de sa formation . Notons que l’USFP est déjà féminisée : 33 % des membres de ses instances et appareils sont des femmes.
D’ailleurs, assure cette politicienne et haut cadre de la CDG, qui s’est lancée sur les traces de son père, la politique est le seul domaine où les femmes peuvent s’affirmer. Et ce, grâce au quota imposé par la loi. C’est, du reste, tant que féministe assumée et fervente défenseuse des droits de la femme qu’elle s’adresse aujourd’hui au gouvernement, l’exhortant à accélérer la réforme du code de la famille. Et dans le même sillage, elle appelle également à la réforme du code pénal pour le rouge plus ouvert en termes de libertés individuelles.
Le gouvernement, relève-t-elle, une chance inouïe de porter des projets socio-démocrates dans le cadre d’un État social, dont les fondements sont en train de se mètre en place. Cette révision du code de la famille, qui est « urgente et absolue », est effectivement dans la droite ligne de ce processus.
Dans cet entretien, la fille de l’actuel premier secrétaire revient sur son parcours dans le parti, qu’elle a intégré à l’âge de 16 ans. Depuis, assure-t-elle, même si elle a évolué dans l’ombre de son père, elle n’a jamais eu droit à un traitement de faveur. Elle a toujours été contrainte de prouveur de quoi elle était capable. Et ce, tout en se gardant de viser trop haut. En effet, tient-elle à préciser, même si elle a été de toutes les campagnes électorales, elle n’a jamais eu d’ambitions électorales. «Je n’ai jamais cherché à figurer sur une liste nationale pour le Parlement», soutient-elle. Manifestement, elle n’a jamais cherché, non plus, à devenir ministre.
Même si elle est en charge des relations internationales de l’USFP après une dizaine d’années, elle n’est devenue membre du bureau politique, de l’instance exécutive, qu’au bout d’un moment.
