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Juliette Landi, fille des coachs de Simone Biles, a arrêté la gym pour le plongeon : « J’avais peur de leur dire »

by Jamesbcn
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La petite famille, qui vit habituellement aux États-Unis, est aujourd’hui réunie à Paris. Tous les trois se sont retrouvés lundi, quelques jours avant que les choses sérieuses ne commencent. Pour Cécile et Laurent Landi, les entraîneurs de Simone Biles qui seront aux côtés de l’équipe américaine de gymnastique tout au long de la compétition, les Jeux olympiques commencent dimanche avec les qualifications féminines.

Mais avant cela, ce samedi, ils seront dans les gradins du Centre aquatique (Saint-Denis) pour l’épreuve à laquelle participe leur fille. Dans le monde du sport, Juliette se fait un prénom : à 17 ans, elle participe à ses premiers Jeux olympiques en plongeon synchronisé à 3 m. Un rêve que la Française, née aux États-Unis, a en tête depuis toujours. « J’ai des vidéos où j’ai 8 ans et je dis déjà que je veux faire les JO de Paris, parce que je savais que c’était les premiers pour lesquels j’aurais l’âge nécessaire », rit-elle.

À l’époque, c’est en gymnastique artistique qu’elle s’imagine briller. Rien de plus logique, ses deux parents étaient en équipe de France dans ce sport et sa mère a même participé aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. Elle avait 17 ans, comme sa fille aujourd’hui.

« Jamais de la vie, c’est trop haut ! »

Dès l’âge d’un an, Juliette est sur les praticables. Mais à 13 ans, elle finit par se lasser. L’adolescente doit alors annoncer à ses parents, qui sont également ses coachs depuis trois ans, qu’elle souhaite arrêter la gym. « J’avais peur de leur dire, parce qu’eux n’ont fait que ça », se souvient-elle. Mais Cécile et Laurent se montrent compréhensifs et même enthousiastes à l’idée que leur fille ait un sport « à elle ».

Simone Biles avec son entraîneur français Laurent Landi lors des championnats du monde à Anvers en octobre 2023. Icône Sport/Schreyer

Elle se tourne vers le plongeon un peu par hasard, fin 2020, alors qu’elle est chez une copine qui a une piscine équipée d’un plongeoir. « Elle m’a dit de tenter un plongeon. Je lui ai dit : jamais de la vie, c’est trop haut ! ». Juliette se lance finalement et se découvre une passion. Les premiers mois sont difficiles, à cause de l’appréhension. « Mais en 2022, j’ai eu un déclic. Ça prend juste un peu de temps. »

Et, déjà, la voilà aux Jeux. « C’est complètement fou ! », s’enthousiasme-t-elle. D’autant plus qu’elle ne faisait pas partie de la sélection française lors des Championnats du monde à Doha, en février de cette année. « Je me disais que pour les Jeux, c’était fini. » Mais deux mois après, son téléphone sonne. C’est Clémence Monnery, l’entraîneur de l’équipe tricolore, qui lui propose d’en être, en formant un duo avec Naïs Gillet au plongeon à 3 m synchronisé.

Une synchronisation à distance

Il a lui fallu opérer quelques changements, notamment sur son appel. Mais entre les deux filles, la synchronisation est naturelle, quand bien même… un océan les sépare : Juliette Landi vit avec ses parents au Texas, sa coéquipière est en France. Une particularité bien vite évacuée. « Je filme mes plongeons et je les envoie à Clémence », explique-t-elle dans un très bon français teinté d’un accent américain. « En synchronisé, il faut que chacune pense à son propre saut et pas à l’autre. Sinon ça ne marche pas. »

Une méthode qui semble porter ses fruits. Fin juin, le duo s’empare de la médaille de bronze aux Championnats d’Europe, « alors qu’on n’avait pas fait de plongeons synchronisés depuis un mois et qu’on avait eu qu’une semaine d’entraînement commun », relate Juliette Landi. « On croit que ça va prendre du temps, mais pour nous, ça s’est fait vite ! On a les mêmes plongeons, la même carrure, même si Naïs est un peu plus grande que moi », décrit la Française, qui a posé ses valises à l’Insep un mois avant le début des Jeux.

Pour cette première participation olympique, pas d’objectif de médaille. « Ça ne fait que deux mois qu’on fait du synchro ensemble », rappelle Juliette. Le duo est là pour faire sa meilleure performance, battre les équipes qu’elles avaient déjà laissé derrières elles lors des Championnats d’Europe, et, surtout, profiter. Avec déjà, dans le viseur, les prochains Jeux à Los Angeles. Dans son autre pays…

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