C’est le « 11 Septembre » de la police. Chaque agent se souvient de ce qu’il faisait le 13 juin 2016 lorsqu’un terroriste a tué, à leur domicile de Magnanville (Yvelines), Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneidersous les yeux de leur enfant de 3 ans. Si l’annonce de l’attentat a fait le tour du monde, il a surtout profondément bouleversé le quotidien des forces de l’ordre. Le tabou ultime franchi, plus rien n’a été pareil pour des milliers d’entre eux. « Le danger en mission, on l’accepte. Mais le ramener à la maison et exposer nos proches, c’est impensable, confie une enquêtrice des Yvelines. Le meurtre de JB a marqué une rupture. »
« Je rentre avec mon arme à la maison » : l’attentat de Magnanville a laissé des traces chez les policiers
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