Il est l’une des deux dernières personnes à avoir vu le petit garçon gambader dans son village. Un voisin du petit Émile, disparu en juillet, s’est confié à BFMTV. Ce jour-là, peu après 16h45, « j’ai vu le petit descendre vers le lavoir », confie le jeune témoin, l’un des seuls qui a observé quelques minutes avant sa disparition Émile, 3 ans, volatilisé depuis deux mois au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).
Le témoin explique à BFMTV : « J’effectuais des travaux chez moi et à ce moment-là, j’étais dehors devant mes escaliers. » Mais il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, dit-il : « Le grand-père coupait du bois à une dizaine de mètres de l’enfant », devant la maison. S’il ne prévient pas les secours en voyant Émile seul, c’est que le village est calme : « Franchement, ces critiques, c’est n’importe quoi. C’est des gens qui vivent à Paris, qui ne connaissent pas la vie d’un hameau, qui disent ça. »
Les gendarmes rapidement alertés
Le jeune homme, qui a bien été entendu par les enquêteurs, ajoute : « Après, j’ai continué mes travaux à l’intérieur. Et quand j’ai passé une tête par la fenêtre quelques minutes après, j’ai vu la famille affolée qui cherchait le petit et qui a rapidement appelé les gendarmes. » Selon lui, les forces de l’ordre puis l’hélicoptère sont arrivés « trente ou quarante minutes » après.
Le témoin assure par ailleurs peu connaître ses voisins et ne pas souhaiter les « critiquer » : « Je n’aimerais pas être jugé alors je ne les jugerai pas. »
PODCAST. Disparition d’Émile : deux mois de mystère
La disparition du petit Émilele 8 juillet dans un hameau alpin, reste à ce jour un mystère malgré des recherches intenses et une enquête désormais élargie à des motifs criminels. Fin juillet, l’enquête, d’abord confiée au parquet de Digne-les-Bains puis transférée à des juges d’instruction d’Aix, a basculé sur une qualification criminelle « d’enlèvement » et « séquestration ».