« Les investigations se poursuivent activement. » Les deux hommes placés en garde à vue mercredi dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire qui a touché le domicile de l’ancien maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) sont ressortis libres, a annoncé ce jeudi le parquet de Nantes.
Âgés de 48 et 63 ans, ils avaient été interpellés vers 7 heures la veille « à leur domicile brévinois » par la section de recherches de la gendarmerie de Nantes. Ils ont été remis en liberté mercredi soir, a précisé le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, sans autre précision.
Plusieurs témoins ont été « parallèlement entendus » en marge des deux gardes à vue, avait indiqué le procureur mercredi.
Incendie de deux véhicules devant le domicile de l’élu
Le 9 mai dernier, Yannick Morez (DVD) avait démissionné avec fracas de son poste de maire de Saint-Brevinexpliquant s’être senti « abandonné » après des attaques personnelles contre lui qui avaient culminé le 22 mars au petit matin avec l’incendie de deux véhicules de l’élu devant son domicile, dont la façade avait également été touchée par les flammes alors qu’il y dormait en famille.
Ces attaques avaient débuté depuis plusieurs mois, après la décision de l’État de construire près d’une école un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) afin de remplacer l’actuel centre d’accueil ouvert sur la commune en 2016. Ce centre, situé sur un autre site, n’a jamais suscité aucune polémique ni aucun problème.