Dimanche soir, ils ne dormaient pas encore quand ils ont entendu des bruits caractéristiques de détonations. Assis sur un banc de la place centrale de la cité Castellas à Marseille en ce lundi 3 avril, ce petit groupe de collégiens devise à propos de la sanglante fusillade de la veille. « Mon père m’a dit de me rendormir, que ça devait être lié aux travaux. Mais quand je suis partie ce matin, j’ai vu du sang partout par terre », relate une élève de 3e.
Fusillades mortelles à Marseille : « C’est aussi cette drogue de merde qui les tue »
25