Le ministère libanais de la Santé a annoncé mardi soir que 55 personnes avaient été tuées et 156 autres blessées par des « frappes de l’ennemi israélien » au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays.
L’unité de gestion des catastrophes avait annoncé avant la publication de ce bilan quotidien que 1 873 personnes avaient été tuées au Liban depuis qu’Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs courant octobre.
Appel à des évacuations
L’armée israélienne a également appelé mardi la population à évacuer les environs de deux bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth. « Vous êtes situés à proximité d’installations dangereuses du Hezbollah contre lesquelles (l’armée israélienne) va agir avec force sous peu », écrit Avichai Adraee, porte-parole de l’armée israélienne dans un message sur X et Telegram accompagné d’infographies précisant la localisation des deux immeubles.
Plus tôt dans la journée, Tsahal avait annoncé des raids au sol contre le mouvement islamiste pro iranien dans le sud du Liban et la mobilisation de forces supplémentaires. Elle avait enjoint les habitants de 27 localités du sud du Liban à les évacuer.
La Force intérimaire de l’ONU au Liban, déployée à la frontière avec Israël, a néanmoins assuré ne pas avoir détecté d’incursion israélienne. L’armée libanaise et le Hezbollah ont également nié une telle incursion.
Selon un responsable israélien, il s’agit de « raids localisés d’une ampleur très limitée », destinés à « éloigner les menaces contre les communautés civiles du nord d’Israël », frontalier du sud du Liban et cible des tirs du Hezbollah.