Après le drame, une vive émotion et un élan de solidarité pour la famille. Une cagnotte a été lancée au lendemain de l’accident qui a coûté la vie à une petite fille de 6 ansle 23 mai dernier à Trappes (Yvelines). Mise en ligne par un proche de la famille sur la plateforme Cotizup, celle-ci a déjà permis de récolter près de 5 000 euros auprès de plus de 300 donateurs.
« Choc et tristesse. Toutes nos pensées à la famille », résume pudiquement le texte explicatif de cette cagnotte. Cela fait maintenant une semaine que la ville est endeuillée par le triste accident survenu entre les rues Port-Royal et Fernand-Bréan, à l’entrée d’un secteur pavillonnaire.
La mort de la petite Rahma a provoqué un choc pour les habitants du quartier. « On n’imagine pas qu’un accident si grave peut se produire dans un endroit comme celui-ci », résumait la semaine dernière un proche du père de la victime. « Notre compassion accompagne la famille, dont la souffrance est infinie », avait aussi sobrement déclaré le maire (Génération. s), Ali Rabeh.
Pas de marche blanche souhaitée
Une cellule de soutien psychologique a aussi été mise en place à l’école Jules-Ferry, où la fillette était scolarisée en CP. Pour l’heure, aucune marche blanche n’est toutefois prévue localement, celle-ci n’étant pas souhaitée par la famille.
Il était approximativement 20 heures lorsqu’une automobiliste de 21 ans a percuté l’enfant en voulant sortir de sa place de stationnement. Cette dernière n’aurait pas vu la fillette, qui avait alors chuté de son vélo, et lui aurait roulé dessus en pensant avoir pris le trottoir. Ce n’est qu’en entendant le cri de l’enfant que la conductrice, sous emprise de stupéfiant, et sa passagère se seraient alors aperçues de la gravité de la situation.
Les secours n’ont pu que constater le décès de l’enfant qui se trouvait en arrêt cardiovasculaire, le Samu n’ayant pas pu la réanimer. Selon nos informations, la victime serait décédée des suites d’un traumatisme crânien mais une autopsie doit permettre de confirmer ou non cette hypothèse. La jeune conductrice a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. Une enquête est toujours en cours.
Des circonstances après lesquelles la Première ministre Élisabeth Borne a rappelé que la création d’un délit d’homicide routier était en réflexion au gouvernement pour punir plus sévèrement les automobilistes ayant pris le volant sous l’emprise de drogue, notamment.