Il avait poignardé à mort son épouse après une dispute dans leur appartement de Toulouse en 2019. Un homme de 39 ans a été condamné vendredi soir à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Haute-Garonne. Il a également écopé de dix ans de suivi socio-judiciaire. L’avocat général avait quant à lui requis vingt-trois ans de réclusion criminelle.
Il comparaissait depuis jeudi pour avoir porté 27 coups de couteau à la jeune femme de 26 ans qui était enceinte, le 19 août 2019. Lors du procès, l’accusé, qui a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, a dit « sincèrement regretter », sans pour autant reconnaître les faits, affirmant ne se souvenir de rien.
« Je ne comprends pas comment ça a pu arriver », a-t-il déclaré, ajoutant : « Aujourd’hui, je comprends que je suis malade et que j’ai besoin de soins. »
« Il était conscient de ses actes », selon l’avocat général
« Vous étiez fragile, vous le saviez et vous avez arrêté votre traitement », a affirmé pour sa part, s’adressant à l’accusé, Clémence Doumenc, avocate de la partie civile.
Les avocats de la défense ont quant à eux tenté de mettre en avant une altération du discernement de l’accusé et la prise de cocaïne ce soir-là.
De son côté, l’avocat général a estimé qu’ « il n’y a nul doute que les coups sont intentionnels ». Selon lui, l’accusé « était conscient de ses actes » et « a participé à l’altération de son discernement » en consommant des stupéfiants.