Se pensant à l’abri des oreilles indiscrètes dans son appartement de Marly-le-Roi (Yvelines), Aminata Diallo enregistre un message vocal sur l’application cryptée Telegram. Nous sommes le 30 mai 2022. À cette époque, l’ex-joueuse du PSG n’a pas encore été mise en examen pour son rôle présumé de commanditaire de l’agression à coups de barre de fer de sa coéquipière Kheira Hamraoui, survenue quelques mois plus tôt, le 4 novembre 2021 à Chatou (Yvelines). Pas de déclaration fracassante ce jour-là. Aminata Diallo évoque seulement l’ouverture récente d’une information judiciaire ouverte contre X pour des soupçons d’agression sexuelle possiblement commise par son entraîneur Didier Ollé-Nicolle. « lls ont découvert il y a deux semaines que notre coach a été auteur de harcèlement sexuel de mineur, souffle-t-elle au téléphone. Je pense que tous les gens de l’équipe sont surveillés. Peut-être que non mais moi jusqu’à la fin de l’enquête (…) Je suis peut-être surveillée (…) J’ai rien à cacher mais d’être comme ça sous surveillance… Ça m’énerve ça m’énerve ».
« Elle n’a rien eu frère… Ils l’ont loupée » : quand Aminata Diallo évoquait l’agression de Kheira Hamraoui
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