Pendant que le Maroc disputera des matchs amicaux contre le Brésil et le Pérou fin mars, les éliminatoires de la CAN 2023 reprendront avec les rencontres des 3e et 4e journées.
Un certain nombre de sélections engagées ne disposent pas d’un stade homologué aux normes internationales et se retrouvent donc contraintes de délocaliser leurs matchs à l’étranger. Et pour la majorité des pays, ce sera destination le Maroc qui dispose de plusieurs enceintes homologuées. Le Royaume Chérifien a toujours accueilli les matchs de ses pays amis qui sollicitent ses stades pour abriter leurs matchs.
Récemment, la Fédération marocaine de football (FRMF) a fait savoir que trois rencontres se joueront au Maroc : Burkina Faso – Togo, Guinée Bissau – Nigeria et Gambie – Mali. A priori, d’autres matchs pourraient s’ajouter à cette liste dont celui entre la Guinée et l’Ethiopie et probablement celui qui opposera la République Démocratique du Congo à la Mauritanie le 21 mars prochain.
Comme le Stade des Martyrs en RDC, au Niger, le stade Général Seyni Kountché n’est pas homologué pour accueillir les Fennecs de l’Algérie le 28 mars prochain dans le cadre de la 4è journée des éliminatoires de la CAN, Côte d’Ivoire 2023. Les Menas du Niger ont proposé de tenir ce match au Bénin, au stade de Cotonou. Toutefois et selon les inquiétudes des voisins, cette rencontre pourrait se tenir au Maroc.
Pour parer à cette éventualité, l’Algérie aurait proposé au Niger de jouer les deux matchs au pays des Fennecs. La FAF a même promis la prise en charge totale de la délégation du Niger durant la date FIFA de mars, mais cette dernière aurait décliné la proposition.
Déjà en 2021, Le match Niger – Algérie, comptant pour la 4ère journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, devrait se jouer le dimanche 10 octobre 2021 au Maroc. Mais la FAF avait insisté pour qu’il soit finalement délocalisé en Egypte.