Quand mardi, aux États-Unis, les électeurs se rendront aux urnes, à Bruxelles, Paris, Berlin, ou encore Varsovie, on retiendra son souffle. Le vote des Américains ne décidera pas seulement du futur de leur pays, leur choix sera aussi décisif pour l’avenir du monde, et, en particulier, pour la destinée de l’Europe.
Dans la plupart des chancelleries du Vieux Continent, on estime ainsi qu’une victoire de Donald Trump aurait des répercussions cataclysmiques de ce côté-ci de l’Atlantique, et en premier lieu sur le front en Ukraine. Voilà des mois que le sulfureux milliardaire le répète : à peine élu, il engagerait des négociations avec la Russie de Vladimir Poutine afin de « mettre fin à la guerre en Ukraine en vingt-quatre heures ».