Ils prêtent attention à chaque arrivée. Toutes les voitures passent sous les radars des deux gendarmes qui gardent ce mardi 25 juillet l’entrée du Haut-Vernet, ce petit hameau des Alpes-de-Haute-Provence où Émile, 2 ans et demi, a disparu il y a maintenant 18 jours. Ils commencent à savoir quelle voiture appartient à qui, alors certaines échappent à l’obligation de s’arrêter. Gendarmes et habitants échangent parfois un signe de la main en guise de laissez-passer. Les autres, étrangers à cette cohabitation forcée, se heurtent inévitablement aux deux polos bleus campés devant la voiture floquée gendarmerie.
Disparition d’Émile : le Haut-Vernet vit au rythme des recherches qui ont repris
22