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DIRECT. Discours de politique générale : le groupe Ensemble fera « le choix des économies plutôt que le choix des impôts », dit Attal

by Jamesbcn
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19:05

Eric Ciotti (UDR) n’aurait pas voté la confiance pour Michel Barnier

Le président du groupe UDR à l’Assemblée nationale Eric Ciotti a déclaré qu’il « n’aurait pas accordé la confiance à Michel Barnier », si ce dernier avait demandé un vote du parlement, car le député des Alpes-Maritimes est contre « l’augmentation du fardeau fiscal ». « Je vous mets en garde contre tout choc fiscal », lance-t-il parlant « d’hérésie économique » : « aucune augmentation fiscale d’aucune sorte », martèle-t-il.

18:58

« A l’ordre, l’ordre, l’ordre, nous vous répondrons toujours : justice, justice, justice », lance André Chassaigne

André Chassaigne, président du groupe gauche démocrate et républicaine a critiqué « un gouvernement qui réunit les principaux perdants de l’élection et représente toutes les nuances de la droite libérale, conservatrice et autoritaire ». Il a accusé Michel Barnier de « poursuivre l’agenda présidentiel » et fustigé les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui a déclaré ce weekend que l’État de droit n’était « pas intangible, ni sacré ».

« L’Etat de droit n’est pas une option monsieur le Premier ministre », lance-t-il, pointant le fait que « l’extrême droite applaudit les propos de votre ministre de l’Intérieur ». « Qu’allez vous encore sacrifier de notre république en échange de la neutralité bienveillante de l’extrême droite ? », lance-t-il. « A l’ordre, l’ordre, l’ordre, nous vous répondrons toujours : justice, justice, justice », déclare André Chassaigne, qui promet que son groupe « s’opposera radicalement à la politique de votre gouvernement. »

18:44

Une « feuille de route claire » pour le « redressement » du pays : Nasrou applaudit Barnier

« Le Premier Ministre a fixé une feuille de route claire. Celle du redressement de notre pays », salue sur X le secrétaire d’État à la Citoyenneté Othman Nasrou, soulignant « aucune tolérance à l’égard du communautarisme », « à l’égard du racisme et de l’antisémitisme » et « aucun accommodement sur la laïcité ». 

18:40

« Vous nous trouverez toujours à vos cotés pour soutenir les mesures qui rendront la France plus forte », déclare le président du groupe Horizons 

Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons et indépendants, rappelle à la tribune que la « place de l’Assemblée nationale n’a jamais été aussi importante ». Il a assuré que son groupe serait « intransigeant sur la défense des valeurs de la République » et promis à Michel Barnier : « vous nous trouverez toujours à vos cotés pour soutenir les mesures qui rendront la France plus forte ».

18:36

11 000 manifestants à Paris selon la préfecture

La manifestation parisienne – pour la hausse des salaires et l’abrogation de la réforme des retraites – a réuni 11 000 participants à Paris, selon la préfecture de police ce mardi soir. A 18h00 le cortège a été totalement dispersé « sans incident », précise-t-elle. Les chiffres des syndicats ne sont pas encore connus. Au niveau national, 75 500 manifestants ont été recensés en France selon la police, 170 000 d’après la CGT.

18:27

« Une France tournée vers le passé » : Sandrine Rousseau réagit au discours

La députée écologiste de Paris estime sur X que Michel Barnier « n’a réussi qu’à donner l’image d’une France tournée vers le passé ». 

18:20

« Tartuffes », « extrême gauche antisémite et raciste » : le RN s’en prend aux députés Insoumis

Le porte-parole du RN Laurent Jacobelli tacle sur X aux députés insoumis qui ont brandi leur carte électorale au début du discours de Michel Barnier. « C’est avec ces mêmes cartes d’électeurs que ces députés LFI ont voté pour Emmanuel Macron. Tartuffes ! », fustige le député de Moselle.

Un autre porte-parole du parti, Julien Odoul, s’attaque aussi aux Insoumis sur X : « Le Premier ministre déclare que son gouvernement n’aura aucune tolérance face à l’antisémitisme, au racisme et au communautarisme. Hurlements sur les bancs de l’extrême gauche antisémite et raciste ! », accuse-t-il. Les députés insoumis ont vivement interpellé Michel Barnier lors de cette séquence, mais sans que l’on puisse entendre distinctement leurs propos, tandis qu’une large partie de l’hémicycle applaudissait. 

18:17

« Nous ne sauverons pas le climat en brûlant des arbres pour faire rouler des voitures », lance l’écologiste Marie Toussaint

L’eurodéputée EELV Marie Toussaint a reconnu que Michel Barnier avait « raison de soulever l’importance de la dette écologique », qu’il a mentionnée à plusieurs reprises dans son discours, « mais nous ne sauverons pas le climat en brûlant des arbres pour faire rouler des voitures, en accaparant des terres agricoles pour faire voler des avions ou en artificialisant les sols… », lance-t-elle sur X. Elle reproche aussi l’absence de mention de « l’explosion des maladies environnementales, touchant en particulier les plus précaires : diabète, obésité, lymphomes liés aux pesticides ».

18:09

Pour Marc Fesneau (Démocrates), « la seule vérité de cette élection » est que « personne n’a gagné »

Il n’y a pas « d’adhésion majoritaire à un projet » après les élections législatives anticipées, déclare dans l’hémicycle Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates. Il appelle à ne « pas travestir le message qui nous a été adressé », déclarant que « la seule vérité de cette élection » est que « personne n’a gagné ». « Le message des urnes est clair, puisque personne n’est en situation de décider seul, il nous appartient de dialoguer, de dépasser nos différences et d’apprendre à nous rassembler sur l’essentiel », martèle-t-il dans son discours. 

18:03

Fabien Roussel déplore « 20 milliards d’euros de politique d’austérité »

Le secrétaire national du PCF prend aussi la parole sur X : il fustige « 20 milliards d’euros de politique d’austérité », « seulement 2% de hausse du SMIC versés en avance » et « rien pour les autres ni pour les retraités ».

17:59

« Notre réponse est claire : censure », rétorque Manuel Bompard

De son côté, le coordinateur de LFI Manuel Bompard fustige sur X un « long discours sans souffle et sans légitimité démocratique », qui annonce seulement « une obole de 50 euros par l’anticipation de deux mois de la hausse du SMIC déjà prévue au 1er janvier ». Sur les retraites, il fustige une « vague concertation pour aménager » la loi, et estime que Michel Barnier propose « des retraités à la place des professeurs et des aides soignantes ». « Notre réponse est claire : censure, mobilisation, destitution du président de la République », tonne le député des Bouches-du-Rhône.

« Michel Barnier va pérenniser les souffrances et les efforts pour les Français sans s’en prendre aux plus riches », insiste-t-il aussi dans un autre message, estimant par ailleurs que Marine Le Pen « est l’assurance-vie du macronisme ».

17:57

« Impuissance et résignation » : Olivier Faure tacle le discours de Michel Barnier

Depuis les bancs de l’Assemblée, le numéro 1 du PS Olivier Faure réagit à la prise de parole du Premier ministre et fustige sur X un « discours alternant entre impuissance et résignation ». 

17:55

L’écologiste Cyrielle Chatelain dénonce une  « alliance tacite entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen »

En refusant de nommer Lucie Castets à Matignon, « Emmanuel Macron a fui son devoir », déclare à la tribune Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste et social. Il est le « garant défaillant de nos institutions » qui « a refusé sa défaite ». Le nouveau gouvernement n’est « pas le fruit du vote mais le résultat d’une entente opportuniste, d’une alliance tacite entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ». « Ni vous, ni vos ministres n’avez une légitimité », lance-t-elle, appelant les députés à voter la motion de censure et à abroger la réforme des retraites.

17:51

75 500 manifestants en France selon la police, 170 000 d’après la CGT

D’après la police, 75 500 manifestants ont été comptabilisés à 15h40 dans toute la France (dont l’Île-de-France), sur « 195 actions » différentes. Il y avait par exemple 3 500 personnes à Toulouse, 2 900 à Nantes, ou encore 2 800 à Rennes et Lyon, selon la police. La CGT donne pour sa part le chiffre de 170 000 personnes mobilisées à l’échelle du pays. Les manifestants demandent notamment une hausse des salaires et l’abrogation de la réforme des retraites. 

17:49

Les « semeurs de chaos » : Laurent Wauquiez tacle l’extrême-gauche

Laurent Wauquiez a fustigé dans son discours l’extrême gauche, critiquant, entre autres, leur position sur le conflit israelo-palestinien, « les Français ne veulent pas de vox choix insensés », lance-t-il. « Où est passé la gauche de Ferry et de Jaurès », interroge-t-il. « Nous assistons à la dérépublicanisation de la gauche », ajoute-t-il, caractérisant les élus de gauche de « semeurs de chaos ». A l’inverse, LR a « pris ses responsabilités pour que la France ait un Premier ministre ».

17:48

Mélenchon voit dans le discours de Barnier « un compte à rebours avant liquidation »

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon raille sur X le discours du Premier ministre : « Barnier, usurpateur de la légitimité électorale, plaide pour le compromis par la combine et se glorifie d’appliquer les lois qu’il a combattues », fustige-t-il, voyant dans sa prise de parole non pas « un programme d’action mais un compte à rebours avant liquidation ». Seul point positif qu’il lui accorde : « Barnier a raison de liquider la politique désastreuse de Macron » en Nouvelle-Calédonie, écrit-il.

Quant à Marine Le Pen, qui a pris la parole après Michel Barnier, « surveillante générale du gouvernement », elle « fait le discours du Premier ministre réel », tempête l’Insoumis.

17:43

« Notre pays danse au-dessus du volcan », déclare Laurent Wauquiez

« Notre pays danse au-dessus du volcan », déclare le président du groupe LR Laurent Wauquiez, citant l’endettement, le manque de sécurité ou encore l’immigration en France. Et pendant « qu’il danse nous risquons le blocage politique », ajoute-t-il, taclant le « chaos institutionnel » provoqué par la dissolution.

17:42

« Votre avenir dépend du RN qui vous a accordé sa confiance a priori », tacle Boris Vallaud qui censurera Michel Barnier

Le chef des députés PS attaque : « Partout dans la société, des hommes et des femmes ont refusé la fatalité de l’accession de l’extrême droite au pouvoir, ils ont refusé la défaite ». « Cet engagement est ébranlé du seul fait que vous et votre parti avez récusé le front républicain (…) du seul fait que votre avenir dépend du RN qui vous accorde sa confiance a priori », a affirmé Boris Vallaud. Ce dernier a confirmé que les députés PS voteraient la motion de censure contre Michel Barnier et son gouvernement.

17:36

« La république sociale est pour nous le meilleur des fronts républicains », lance le PS Boris Vallaud

Vient le tour du chef des députés PS Boris Vallaud. Après avoir parlé de l’école et du pouvoir d’achat, Boris Vallaud estime que « la république sociale est (…) le meilleur des fronts républicains dans la durée ». « Nous nous opposerons à toute régression sociale », a-t-il ajouté en disant s’opposer à la suppression de l’AME et à l’application de la réforme des retraites. « Nous légiférerons et vous vous opposerez », a-t-il lancé au Premier ministre.

17:31

« Ces Insoumis sont bien bruyants » : le tacle de Laure Lavalette à LFI

La députée RN du Var s’en prend sur X aux députés insoumis, qui ont protesté pendant le discours de Michel Barnier en brandissant leur carte d’électeur au début de son discours. « Ces Insoumis sont bien bruyants pour des gens qui se sont désistés et ont voté Renaissance au 2nd tour des législatives », tance-t-elle. 

17:29

« Honte et déshonneur » si « vous ne censurez pas », lance l’insoumise Mathilde Panot

« Si vous ne censurez pas (le gouvernement, NDLR) vous trahissez le sens du vote du 7 juillet », date des élections législatives anticipées, a lancé l’insoumise Mathilde Panot aux députés dans l’hémicycle. Décrivant le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau comme « raciste », elle ajoute que « si vous ne censurez pas » au moins pour « la seule présence » de ce ministre, c’est « la honte et le déshonneur ».

17:23

« Nous ne vous craignons pas », lance Mathilde Panot (LFI) à Barnier et Macron

« Depuis cet hémicycle je veux dire au président Macron : nous ne vous craignons pas car vous n’avez aucune légitimité démocratique pour gouverner », a lancé la cheffe de file du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot. Aux législatives, « c’est le Nouveau front populaire qui l’a emporté, porteur d’un programme de rupture (…) nous avons gagné ces élections, nous devons gouverner ».

S’adressant ensuite à Michel Barnier, elle déclare : « vous vous mettez dans la main du Rassemblement national » et « vous avez décidé de gouverner par la force, nous ne vous craignons pas ». Parlant d’un gouvernement « macrono-lépenistre », elle fustige le « pire gouvernement des réactionnaires ». « Nous ne vous craignons pas, car le chaos c’est vous », ajoute-t-elle.

17:20

« Bien triste » : Marine Tondelier réagit au discours

Les premières réactions des oppositions suite à la déclaration de politique générale du Premier ministre commencent aussi à défiler sur les réseaux sociaux. « Je vous résume : il a un programme bien plus concret pour les prisons que pour l’école, ironise sur X la patronne des Écologistes Marine Tondelier. Ça en dit tellement… C’est bien triste, en vrai, tout ça », cingle-t-elle.

Sur le volet de l’environnement, elle ajoute dans un autre message que « Michel Barnier veut s’attaquer à la loi Zéro artificialisation nette ». « Quand on sait que tous les 10 ans, c’est l’équivalent d’un département qui disparaît sous le béton, c’est criminel. La biodiversité, à peine mentionnée en introduction, appréciera », fustige l’écologiste.

17:15

Ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Michel Barnier

LP/ARNAUD JOURNOIS

17:06

Gabriel Attal veut « moins de dépenses » mais « certainement pas plus d’impôts »

Après l’annonce de Michel Barnier de vouloir augmenter les impôts pour les plus grandes entreprises et les Français les plus riches, Gabriel Attal s’est montré clair : « notre groupe est évidement prêt à regarder certaines mesures (…) mais nous ne soutiendrons rien qui puisse se faire au prix de la croissance de notre pays ou du pouvoir d’achat des Français », déclare-t-il. 

Martelant que la France est loin d’être un paradis fiscal, pour lui, « augmenter les impôts de nos entreprises cela peut en affaiblir beaucoup », voire augmenter le chômage en France. « N’attaquons pas l’économie réelle de notre pays », appuie-t-il, assurant que son groupe fera « le choix des économies plutôt que le choix des impôts ».

16:58

Le groupe Ensemble « veillera sur l’acquis de ces sept dernières années »

Le groupe de l’ex-majorité présidentielle Ensemble « veillera sur l’acquis de ces sept dernières années », a déclaré le chef du groupe à l’Assemblée nationale Gabriel Attal, après avoir fait un bilan du précédent gouvernement. Il a dit sa « satisfaction de la reprise » de plusieurs chantiers commencés par son gouvernement sur la feuille de route de Michel Barnier.

16:50

Gabriel Attal appelle à être « à la hauteur de la France » et à une « quête de l’unité »

« Nous députés, représentants du peuple, nous le disons : soyons à la hauteur de la France », a déclaré le chef du groupe Ensemble à l’Assemblée nationale Gabriel Attal, appelant à « surmonter nos différences pour agir » et à une « quête de l’unité » entre les partis au parlement malgré des « divergences parfois profondes ». « Je ne me résous pas à ce que le Parti socialiste puisse manquer à cet appel de l’unité », a-t-il lancé, pointant leur refus de faire partie du nouveau gouvernement.

16:43

Marine Le Pen égraine les lignes rouges du Rassemblement national

Marine Le Pen (RN) déclare que parmi les lignes rouges établies par son parti se trouve « l’évolution de la pression fiscale (…) en particulier sur les classes populaires et les classes moyennes ». Mais aussi « l’absence du sursaut migratoire sécuritaire et pénal ». Elle appelle à remettre à l’agenda début 2025 « une loi immigration restrictive reprenant à minima les dispositions censurées par le Conseil Constitutionnel ». Marine Le Pen réclame également une réforme du mode de scrutin avec une réforme pour la proportionnelle. 

16:39

« Qu’allez-vous faire vraiment ? » lance Marine Le Pen à Michel Barnier

La cheffe de file du RN à l’Assemblée nationale reproche à Michel Barnier des « constats mais peu de solutions » après sa déclaration. Face au déficit, à l’insécurité, l’immigration ou encore le pouvoir d’achat en baisse des Français : « qu’allez vous faire vraiment ? », scande Marine Le Pen dans l’hémicycle, « nous vous jugerons sur vos actes ».

« Ma première demande est simple : faire preuve dans tous les domaines de volontarisme », lance-t-elle,  le but est « d’avoir un impact rapidement perceptible pour tous les Français ».

16:33

Marine le Pen fustige une « coalition du vide et du cynisme »

La cheffe du RN à l’Assemblée nationale fustige une « coalition du vide et du cynisme » après le discours de Michel Barnier, qui n’a pour but que de « briser un élan démocratique qui se faisait jour, d’interdire l’alternance ». Marine Le Pen dénonce un « bourbier politique et institutionnel dans lequel notre pays se trouve enlisé », déclarant que « les dernières élections législatives ont donné à voir le pire de la politique (…) arrangements, désistements, combines… Rien ne nous a été épargné ces derniers mois ».

16:28

Assurance-chômage : Michel Barnier redonne la main aux partenaires sociaux

Le Premier ministre Michel Barnier a redonné mardi la main aux syndicats et au patronat pour négocier « sur notre système d’indemnisation du chômage » ainsi que sur « l’emploi des seniors », enterrant du même coup la réforme de l’assurance chômage prévue par le gouvernement Attal. Les partenaires sociaux « sont les mieux placés pour apporter des solutions », a estimé le chef du gouvernement.

16:23

Le Premier ministre appelle à « un cessez-le-feu à Gaza » et à la libération des otages israéliens

« La France restera également active au Proche et au Moyen-Orient », promet Michel Barnier dans l’hémicycle ce mardi, « nous pensons à toutes les victimes  des attaques terroristes du Hamas. Nous pensons à tous les otages dont nous exigeons la libération. Et parmi eux à nos deux compatriotes. » « Nous pensons aussi à toutes les victimes civiles palestiniennes », ajoute-t-il, « la violence n’a que trop duré. La France appelle à un cessez-le-feu à Gaza. » Pour Michel Barnier, « la clé de la paix et de la stabilité dans la région à long terme repose sur une solution à deux Etats. »

16:22

« La France restera aux côtés du peuple ukrainien », assure Michel Barnier

« La France restera aux côtés du peuple ukrainien qui, deux ans et demi après l’agression russe, continue avec courage de se battre pour défendre sa souveraineté et sa liberté », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale, mais aussi « pour faire respecter l’intégrité territoriale de son pays mais aussi pour défendre les valeurs européennes que nous avons en partage. »

16:20

Fin de vie : Michel Barnier promet une reprise des discussions début 2025

La loi sur la fin de vie a été mise de côté lors de la dissolution du parlement au début de l’été. Michel Barnier promet ce mardi que « nous reprendrons le dialogue avec vous, avec le Sénat, les soignants et les associations, en début d’année prochaine sur le projet de loi (…) Et, sans attendre, nos efforts en faveur du développement des soins palliatifs seront renforcés dès 2025. »

16:14

Immigration : Michel Barnier veut « mieux contrôler les frontières »

« Nous voulons mieux contrôler nos frontières », déclare le Premier ministre Michel Barnier ce mardi. Il appelle à ce que soit appliqué le pacte européen sur la migration et l’asile, pour mieux « maîtriser les flux en opérant les contrôles aux frontières extérieures de l’Union européenne ». D’autre part, « la France continuera, aussi longtemps que nécessaire, à rétablir des contrôles à ses propres frontières, comme le permettent les règles européennes, et comme l’Allemagne vient de le faire. »

Il envisage également de restreindre « davantage » les visas pour les pays qui rechignent à accueillir leurs ressortissants expulsés.

16:13

Michel Barnier appelle à la construction de plus de places de prison

« Nous devons construire des places de prison », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier, soulignant que la « France compte actuellement près de 80 000 détenus environ pour 62 000 places disponibles. Ce nombre de places est très insuffisant et nuit à la dignité des conditions de détention. »

Mais « devant l’ampleur du chantier, il est tout aussi urgent de diversifier les solutions d’enfermement ou de surveillance effective en fonction du profil de la personne détenue », ajoute-t-il, « je suis à ce titre favorable à la création d’établissements pour courtes peines. »

16:12

Barnier promet une politique « indissociable du respect de l’État de droit », après les déclarations de Retailleau

« La fermeté de la politique pénale, que les Français demandent, est indissociable du respect de l’État de droit et des principes d’indépendance et d’impartialité de la justice, auxquels je suis profondément attaché », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier. Difficile de ne pas y voir une référence aux déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a déclaré ce weekend que l’État de droit n’était « pas intangible, ni sacré ».

16:08

La lutte contre le trafic de drogues et la criminalité organisée « une priorité », pour le gouvernement

« La lutte contre le trafic de drogue, la criminalité organisée et l’économie souterraine qui  gangrènent beaucoup de territoires, urbains ou ruraux, sera une priorité », pour le gouvernement Barnier, assure le Premier ministre. En ce sens « nous reprendrons la discussion sur la création d’une procédure de comparution immédiate pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans déjà connus de la justice et poursuivis pour des actes graves d’atteinte à l’intégrité physique des personnes. « 

16:06

La santé mentale « grande cause nationale de l’année 2025 »

Les crises successives, comme celle du Covid, « ont eu un impact important sur la santé mentale de beaucoup de Françaises et de Français », a rappelé le Premier ministre, soulignant que « les problèmes de santé mentale touchent un Français sur cinq, particulièrement les jeunes ». « C’est un enjeu qui me tient particulièrement à cœur », ajoute-t-il, promettant de faire de « la santé mentale la grande cause nationale de l’année 2025. »

16:04

Manque de soignants : Barnier promet un « programme Hippocrate » et de « s’appuyer davantage sur les médecins retraités »

Le Premier ministre Michel Barnier propose la création d’un programme Hippocrate « par lequel je souhaite que les internes, français et étrangers, s’engagent volontairement, pour une période donnée (…) dans les territoires qui manquent le plus de médecins ». Avançant les solutions à distance comme la télémédecine, il a également émis l’idée de « s’appuyer davantage sur les médecins retraités, en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite. »

Michel Barnier assure, au passage, qu’en 2025, « il y aura 11 000 internes contre 8 500 cette année. » 

15:59

Manque de professeurs : Barnier propose de faire davantage « appel à des professeurs retraités volontaires » 

« Ensemble, nous devons trouver des réponses au défi posé par le remplacement des professeurs absents », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier dans l’hémicycle. « Au-delà des améliorations en termes d’organisation et de formation, ne pourrait-on pas, par exemple, faire appel à des professeurs retraités volontaires, y compris pour accompagner leurs plus jeunes collègues ? », a-t-il lancé.

15:54

Le Premier ministre « favorable à l’extension du prêt à taux zéro » sur toute la France

« Dans un contexte de crise du secteur de la construction », le Premier ministre promet ce mardi  « des mesures rapides pour relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété, notamment chez les primo-accédant, pour lesquels je suis favorable à l’extension du prêt à taux zéro, sur tout le territoire. »

15:52

Le SMIC revalorisé de 2% dès le 1er novembre

« Nous revaloriserons le SMIC de 2 % dès le 1er novembre, en anticipation de la date du 1er janvier », a annoncé Michel Barnier. « Il reste dans notre pays des branches professionnelles dans lesquels les minimas sont inférieurs au SMIC. Ce n’est pas acceptable, et cela devra faire l’objet de négociations rapides. L’Etat y veillera », a-t-il ajouté.

15:51

Michel Barnier annonce « cinq grands chantiers prioritaires »

Le Premier ministre annonce « cinq grands chantiers prioritaires » pour la France. 

D’abord concernant le « niveau de vie des Français ». « Notre objectif est que tous les Français frappés par la vie chère, constatent dès l’année prochaine une amélioration de leur niveau de vie. » Un « nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie » est à l’étude, déclare-t-il, ainsi qu’une révision du RSA pour en faire « un tremplin vers l’insertion ».

15:47

« Nous n’accepterons aucune discrimination, aucune remise en cause des libertés conquises », assure Michel Barnier

« Nous n’accepterons aucune tolérance à l’égard du racisme et de l’antisémitisme, à l’égard des violences faites aux femmes » mais aussi « à l’égard du communautarisme, aucun accommodement sur la défense de la laïcité », a égrainé Michel Barnier. « Nous n’accepterons aucune discrimination, aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans, je pense à la loi porté par Simone Veil sur l’IVG », a-t-il continué, ajoutant qu’il n’accepterait « aucune remise en cause de la loi sur le mariage pour tous » ni « des dispositions législatives sur la PMA ».

15:42

Le Premier ministre annonce la fusion de France Stratégie avec le Haut-Commissariat au plan

Michel Barnier annonce qu’il veut « développer partout une culture de l’évaluation. Nous ne pourrons pas dépenser plus. Il faut dépenser mieux. » En ce sens il souhaite « mutualiser et regrouper des agences », ainsi que « mieux détecter les cas de sur-transposition des normes européennes » pour une « simplification » des normes. Il a annoncé ainsi la fusion de « France Stratégie avec le Haut-Commissariat au plan. Il y a dans les services de l’Etat de l’intelligence et de l’expertise, qui peuvent être utilisées sans avoir recours aux cabinets de conseils privés. »

15:38

Nouvelle-Calédonie : le « projet de loi constitutionnel ne sera pas soumis au Congrès »

En Nouvelle-Calédonie, « le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral adopté en mai dernier par les assemblées parlementaires ne sera pas soumis au Congrès », a annoncé le Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale. Il a également annoncé « la décision de reporter les élections provinciales jusque fin 2025 ».

15:35

Michel Barnier prêt à « ouvrir une réflexion sur le scrutin proportionnel »

« J’ai entendu les appels à davantage de représentativité. Je suis prêt à ouvrir une réflexion sans idéologie sur le scrutin proportionnel », a déclaré Michel Barnier. « Nous avons besoin d’écoute, de respect et de dialogue », ajoute-t-il, déclarant qu’il allait demander à son gouvernement « de s’appuyer davantage sur le travail parlementaire » à l’avenir.

15:32

« Sur les retraites il faudra reprendre le dialogue », selon le Premier ministre

« Sur les retraites il faudra reprendre le dialogue », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier, au sujet de la réforme des retraites. Certains points « peuvent être corrigés », assure-t-il, citant « les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes », qui « méritent mieux que des fins de non-recevoir ». Il a invité les « partenaires sociaux à réfléchir à des aménagements raisonnables et justes de la loi ».

15:31

« Les Français ne nous pardonneraient pas l’immobilisme », déclare Michel Barnier

A l’Assemblée nationale, « aucun parti politique n’a la majorité absolue, ni tout seul, ni avec ses alliés », a déclaré le Premier ministre. « C’est le choix des Français », mais ils ne « nous pardonneraient pas l’immobilisme, ils nous demandent des réponses urgentes à quelques grandes questions ». Il a cité ensuite l’accès rapide aux soins, « comment vivre de son travail et de sa retraite dignement, comment améliorer les services publics, assurer la sécurité dans mon quartier ou mon village »…

Contexte

Discours de politique générale

Le Premier ministre a beaucoup consulté avant le discours de politique générale qu’il prononcera devant l’Assemblée nationale ce mardi à 15 heures. Avec le défi de répondre à l’urgence budgétaire, par des hausses d’impôts attendues. Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, « la dette financière et la dette écologique ».

Pression sociale

Dans son discours très attendu, Michel Barnier doit donner le cap de sa politique. Pour faire pression, plus de 180 manifestations sont prévues ce mardi en France à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires pour réclamer notamment l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires. 

De premières dissensions

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