Il a clos les débats, ce mardi 7 novembre, comme il les avait commencés : en exprimant ses « regrets pour le mal causé à (ses) victimes ». Moulé dans un pull marron, alourdi par quatre années passées à l’isolement, Jean-Christophe Quenot aura tenté, tout au long de son procès devant la cour criminelle de Paris, de se présenter comme un pédocriminel repenti. Mais tant l’ampleur de ses agissements que ses réponses hors-sol auront miné la ligne de défense de cet ancien professeur de français qui, pendant près de trente ans, a abusé des enfants des rues en Asie du Sud-Est, où il était installé, estimant qu’ils se prostituaient par choix.
« Des abus à une échelle industrielle » : 20 ans de réclusion pour le pédocriminel Jean-Christophe Quenot
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