Il y a eu des cris de joie dans la salle du Pavillon Dauphine qui accueillait le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France ce lundi soir. Notamment du côté des représentants de Revel (Régional 1) qui affronteront le PSG lors du premier week-end de janvier (5-6-7).
« On est fous de joie de recevoir la meilleure équipe de France, sourit le président Didier Roques. On est une équipe solidaire qui aime bien faire la fête. Dès demain, on va se pencher sur la question du stade. Le président du TFC, Damien Comolli nous a déconseillé de prendre le Stadium à cause des coûts de location. Mais il va nous aider à prendre des contacts. Il y a des stades homologués dans l’agglomération toulousaine. Colomiers, Ernest Wallon… » Premiers de leur groupe de R1 dont ils sont promus, les joueurs de Revel ne s’entraînent que deux fois par semaine.
Entente SSG – Bordeaux, une affiche de gala
Du côté des trois rescapés franciliens, Jimmy Modeste et Bernard Williot, l’entraîneur et le président de l’Entente SSG (N3) avaient aussi le sourire.
Presque 18 ans après un 16e de finale perdu 2-1 en Gironde, l’Entente Sannois-Saint-Gratien retrouvera les Girondins de Bordeaux (L2). Malgré leur dernière place au classement dans leur groupe de N3, les Val-d’Oisiens réussissent un bon parcours en Coupe de France avec notamment succès (1-0) aux dépens de Furiani (N2) lors du 8e tour.
Ce sera également le troisième 32e de finale depuis 2018. En 2019, l’Entente avait même éliminé Montpellier (1-0) avant de s’incliner (0-1) au tour suivant contre Nantes (L1). La rencontre devrait se dérouler au stade Michel-Hidalgo, toujours homologué à ce stade de la compétition malgré quelques travaux cet été. L’enceinte peut contenir jusqu’à 3 500 personnes.
« On voulait jouer contre une grosse équipe et Bordeaux est un très grand nom du foot français même s’ils sont moins bien depuis 2-3 ans, déclare l’entraîneur Jimmy Modeste. Notre effectif est plus âgé que celui de Bordeaux. Nos joueurs auront un programme à suivre pendant les vacances pour être prêt. Sur un match tout est possible même si les Bordelais ont des jeunes de qualité. Ce sera un duel de mal-classés (sourire). » Bordeaux occupe, en effet, une calamiteuse place de relégable (17e) en L2.
« On est très heureux de pouvoir organiser une belle fête. Ce sera une belle récompense pour les supporters et aussi les gens de l’ombre qui travaille pour le club, apprécie le président Bernard Williot. On espère voir beaucoup de monde pour remplir le stade. Cela redonne de la joie après quelques saisons difficiles (deux relégations de National à N3 en 4 ans). »
Chambly – Racing, une affiche de championnat
Pour le Course CFF (N2) qui retrouve les 32e de finale, 20 ans après sa dernière participation, ce tour de Coupe de France va ressembler à un match ordinaire de championnat. Le club de Colombes va en effet retrouver Chambly qu’il affronte depuis deux saisons en N2. Cette année lors du match aller le 16 septembre, le Racing et Chambly avaient fait match nul (0-0). « On est très content de rencontrer un adversaire que l’on connaît. Nous allons jouer dans un beau stade acquis à la cause d’une équipe très en forme et forcément favorite », estime le président Patrick Norbert.
Le Paris FC (L2) qui dispute son 4e 32e de finale sur les cinq dernières saisons, se déplacera sur le terrain d’Alès, actuellement 11e de son groupe en N2.