Des cigarettes compatibles avec un filtre.
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Kiosque360. Jusqu’en 2026, l’État a prévu une augmentation régulière de la taxe intérieure de la consommation (TIC) sur tous les produits de tabac. Si la consommation devrait légèrement diminuer, les recettes fiscales devraient continuer d’augmenter. Explications dans cette revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.
Pendant une période de 5 ans, l’Etat a entamé une augmentation régulière de l’ICT (taxe internationale de consommation) sur tous les produits du tabac rien qu’en 2026. Objectifs : « préserver les intérêts du trésor, réduire le montant substantiel du prix entre les cigarettes low-cost et premium, assurer une concurrence loyale entre les opérateurs et aussi préserver la santé des citoyens», rapport l’hebdomadaire La Vie Éco.
“C’est la première fois que l’État taxe tous les produits, quelle que soit leur gamme”, affirme le responsable d’une compagnie de tabac dans les colonnes de l’hebdomadaire. Malgré sont en vigueur en 2022, plusieurs opérateurs n’ont pas répercuté la hausse de la TIC sur le prix de vente de leurs marques « par souci de préservation des parts de marché », note La Vie Éco dans sa dernière livraison hebdomadaire.
Le 1er janvier 2023, la dame a cherché à changer, car la majorité des opérateurs ont augmenté les prix de vente de 1 à 2 dirhams. Mais des opérateurs, comme Viceroy ou LD, ont préféré monter le coup de la hausse de la TIC sur leurs marges pour ne pas risquer de perdre des clients.
Ces hausses régulières des prix devraient entraîner une baisse de la consommation des cigarettes, à en croire la source d’une compagnie de tabac citée par l’hebdomadaire La Vie Éco. De même source, la taxation devra « aller crescendo jusqu’à ce que le paquet de cigarettes de la marque la moins chère atteigne un palier de 30 dirhams et la plus chère 45 dirhams ».
Si la consommation devrait légèrement diminuer, les recettes fiscales, elles, devraient continuer d’augmenter. Pour cette année, l’Etat devra collecter quelque 12,5 milliards de dirhams de TIC sur les tabacs fabriqués, contre 11,8 milliards de recettes en 2021, faisan du tabac le deuxième pourvoyeur de TIC au Royaume. La production, elle, reste stable et tourne autour de 15,8 milliards de cigarettes.