Les Lions de l’Atlas avaient fort à faire avec la grande Selecao brésilienne comme adversaire à Tanger. La première sortie post Coupe du Monde pour les hommes de Walid Regragui revêtait des allures de match de gala.
Un match de gala? Pas vraiment pour la Seleçao, ni pour les Lions de l’Atlas qui voyaient là plutôt l’occasion de communier avec leur public, leurs supporters et leurs amoureux inconditionnels. Un match qui valait plus qu’une simple rencontre de prestige.
Les Lions étaient déterminés à continuer leur marche vers l’avant. Après cette belle épopée, le Maroc du Qatar voulait faire aussi bien, si ce n’est mieux sur son sol, et quoi de mieux que l’écrin Ibn Battouta, le voyageur pour se faire?
Des l’entame de la rencontre, les hommes de Walid Regragui, qui avait pour l’occasion de reconduire quasi le même onze qu’au départ de la Coupe du monde, à l’exception de Bilal El Khannouss, étincelant du haut de ses 18ans à peine révolu, nullement impressionné par les Auriverde qui lui faisaient face!
L’éclair de génie sur une action initiée par Hakim Ziyech avec une belle passe décisive du tout jeune Bilal El Khannouss plein d’avenir, vers un Sofiane Boufal très inspiré. Ce dernier, d’un maître contrôle orienté avec demi tour sur lui même, a crucifié le portier brésilien au premier poteau… 1-0 pour le Maroc, le stade exulte!
A la pause, le Maroc peine malgré quelques frayeurs et errement de son gardien habituellement solide. Les Lions de l’Atlas peuvent faire redescendre la pression et se laisser porter par la foule de 65000 supporters garnissant le stade de Tanger (plus les centaines qui sont entrés sans billet !!!).
A la reprise, une erreur d’attention avec un ballon mal senti de Youssef En-Neysiri permet la récupération haute du Brésil, Casemiro servi et mal attaqué arme une frappe pas vraiment dangereuse et finit par marquer à la suite d’une énorme erreur de Bounou
Pas vraiment le temps de tergiverser. Quelques changements et ajustements tactiques de la part de Regragui permettent à Attiat Allah de récupérer le ballon dans les pied d’Antony; L’arrière gauche du WAC centre vers Cheddira qui remet de la cuisse a Sabiri qui, d’une belle volée, crucifie Weverton sous la barre transversale. Le stade exulte à nouveau… Score final, 2-0 pour le Maroc qui, en l’espace d’une demi saison, a battu la Belgique, l’Espagne, le Portugal et le grand Brésil, leader du classement Mondial. Historique dites-vous ? Oui…
Yassine Bounou est le seul flop de la soirée même s’il a réussi quelques arrêts et surtout des relance aux pieds il a été assez fébrile, une grande première pour ce colosse.
La charnière centrale a assuré à l’image du capitaine Romain Saiss qui a été impérial… Nayef Aguerd égal a lui même, propre et solide. Sofiane Amrabat s’est montré solide et propre restant fidèle à ses prestations au Qatar. Que dire d’Azzedine Ounahi qui a régalé malgré un doigt de pied douloureux voir même cassé !
Hakim Ziyech et Sofiane Boufal sur les côtés ont été encore très actifs et décisifs. Et un banc a faire pâlir certaines équipes. Aboukhlal resté sur le banc et c’est Ezzalzouli, Cheddira, Louza ou encore Sabiri qui sont entrés pour plus de fraicheur.
