Le dirigeant gabonais Ali Bongo Ondimba affrontera 18 autres candidats lors de l’élection présidentielle du mois prochain, ont annoncé lundi les autorités.
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Bongo est le favori pour remporter un troisième mandat à la tête de l’État ouest-africain riche en pétrole dirigé par sa famille pendant 55 ans.
Agé de 64 ans, qui a succédé à son père, Omar Bongo Ondimba en 2009, a officiellement annoncé en juillet qu’il se représenterait.
Ses principaux rivaux sont Alexandre Barro Chambrier du parti d’opposition Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et la cheffe de l’Union nationale Paulette Missambo.
L’opposition n’a pas réussi à s’entendre sur un seul candidat pour défier Bongo lors du scrutin du 26 août, mais les candidats sont d’anciens ministres et font partie de la coalition Alternance 2023.
Le puissant Parti démocratique gabonais (PDG) de Bongo détient de fortes majorités dans les deux chambres du parlement.
Le président a été réélu de justesse en 2016, avec seulement 5 500 voix de plus que son rival Jean Ping qui a affirmé que l’élection avait été truquée.
L’annonce des résultats a déclenché des violences dans la capitale Libreville qui ont fait cinq morts, selon le gouvernement. L’opposition affirme que 30 personnes ont été abattues par les forces de sécurité.
Bongo a subi un accident vasculaire cérébral en 2018 et a passé des mois sur la touche à se rétablir, laissant l’opposition remettre en question son aptitude à diriger le pays.
En avril, le parlement gabonais a voté pour amender la constitution et réduire le mandat du président de sept à cinq ans.
Le scrutin présidentiel coïncidera avec les élections à l’Assemblée nationale et aux conseils régionaux et locaux.
Gabon est l’un des pays les plus riches d’Afrique en termes de PIB par habitant, en grande partie grâce à ses revenus pétroliers et à sa population relativement petite de 2,3 millions d’habitants.
Un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
(AFP)