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Belfort : un couple qui avait congelé une quinzaine de chatons échappe à la prison

by Jamesbcn
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« À l’intérieur, c’était ignoble. » Un couple du territoire de Belfort a été condamné à plus de 12 500 euros d’amende le 24 octobre dernier pour maltraitance animale après la découverte de dizaines d’animaux morts ou détenus dans des conditions insalubres à leur domicile, au mois de juillet, rapporte France 3 ce jeudi. Ils encouraient trois ans d’emprisonnements.

Il y a quatre mois, un total de vingt chats morts, dont 14 chatons congelés, avait été retrouvé par les gendarmes. 22 autres chats, sept chiens et quatre oiseaux victimes d’une apparente maltraitance avaient été découverts et confiés à la SPA. Le voisinage, inquiet pour les animaux, avait fait plusieurs signalements aux forces de l’ordre.

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« Les animaux vivaient dans l’obscurité, au milieu d’ordures et de leurs propres excréments », avait expliqué la procureure de la République, Jessica Vonderscher.

Le couple atteint du syndrome de Diogène

Le couple, vraisemblablement atteint du syndrome de Diogène (une forme de trouble comportemental associant une tendance à l’accumulation d’objetsvoire à l’insalubrité) et de Noé (un trouble qui pousse à posséder trop d’animaux), vivait dans des conditions d’insalubrité extrême. Déchets, défections humaines et animales et cadavres d’animaux s’accumulaient dans le domicile. « À l’intérieur, c’était ignoble », avait confié à nos confrères Jacky Chipaux, le maire de Chaux.

Le procès de la propriétaire des animaux, âgée de 52 ans, et de son conjoint s’est déroulé le jeudi 24 octobre au tribunal correctionnel de Belfort. Ils ont été reconnus coupables de mauvais traitements, détention illégale de cadavres d’animaux, et placement dans un environnement pouvant être cause de souffrance. Ils sont sommés de payer une amende de 12 500 euros.

Le parquet, qui avait requis une interdiction définitive de détenir des animaux, de la prison avec sursis et des obligations de soin et de travail, a indiqué son intention de faire appel. La quinquagénaire, qui affirme « aimer les animaux », avait déjà été visée par une autre pour des faits similaires en 2020 et 2021.

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