Nicola Bulley, une mère de famille retrouvée morte en février dans une rivière du nord-ouest de l’Angleterre, est décédée de manière accidentelle, a conclu l’enquête sur les circonstances de sa mort ce mardi. Cette femme de 45 ans avait disparu le 27 janvier au bord de la rivière Wyre à St Michael’s, dans le Lancashire, alors qu’elle promenait son chien après avoir déposé ses deux petites filles à l’école. La police l’avait cherchée pendant trois semaines avant de retrouver son corps le 19 février dans la rivière, à environ 1,6 km de l’endroit où elle avait été vue pour la dernière fois.
Les enquêteurs avaient écarté d’emblée l’hypothèse d’un acte criminel mais l’affaire avait enflammé les réseaux sociaux et de nombreux détectives amateurs s’étaient manifestés, échafaudant des théories et persuadés de pouvoir résoudre l’énigme de cette disparition. Le responsable de l’enquête James Adeley a bien confirmé ce mardi que Nicola Bulley était tombée dans la rivière et avait subi « un choc hypothermique », ajoutant qu’« aucune preuve » ne permettait d’étayer la thèse d’un suicide.
L’emballement autour de l’affaire ne redescend pas
La famille de Nicola Bulley a encore dénoncé ce mardi l’emballement sur les réseaux sociaux. « Nous avons continué de recevoir des messages ciblés négatifs et nous voyons toujours des spéculations largement fausses, partagées sur de nombreuses plateformes », a dénoncé l’avocat de la famille Terry Wilcox. « Nous encourageons les gens à regarder les faits, les preuves qui ont été apportées durant l’enquête et les conclusions tirées (…), à ignorer les opinions et points de vue d’amateurs et à avoir conscience de l’impact de leurs paroles », a-t-il ajouté.
La police s’était également attiré de nombreuses critiques durant les recherches, en communiquant notamment sur les problèmes d’alcool de la mère de famille et les difficultés liées à sa préménopause.