Home » Affaire Cédric Chouviat : justice et famille sur les lieux de sa mort pour une «remise en situation»

Affaire Cédric Chouviat : justice et famille sur les lieux de sa mort pour une «remise en situation»

by Jamesbcn
0 comments

La justice a organisé mercredi matin une remise en situation sur les lieux de l’interpellation qui avait précédé la mort du livreur Cédric Chouviat en 2020 à Paris pour déterminer si les policiers étaient en mesure d’entendre ses cris d’agonie.

Le père de famille de 42 ans avait été plaqué au sol le 3 janvier 2020 avec son casque de moto sur la tête lors d’un contrôle policier, provoquant son malaise. Hospitalisé dans un état critique, il est déclaré mort le 5 janvier.

Trois des quatre policiers qui ont participé à ce contrôle ont été mis en examen en juillet 2020 pour « homicide involontaire » dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur ce drame, tandis qu’une quatrième policière a été placée sous le statut moins incriminant de témoin assistée.

Les gestes d’interpellation mis en cause

Plusieurs expertises médicales ont mis en cause les gestes d’interpellation des policiers.

Mais la famille de Cédric Chouviat soulève depuis la question de l’intentionnalité des violences de leur part, leur reprochant de n’avoir pas réagi assez vite aux signes d’asphyxie de la victime, qui a répété neuf fois « j’étouffe » en treize secondes avant de faire un malaise.

Une première remise en situation avait déjà été prévue fin décembre avant d’être annulée in extremis.

Recréer les conditions sonores du 3 janvier

Organisé sur les lieux de l’interpellation, quai Jacques Chirac, à 100 mètres de la Tour Eiffel, cet événement visait à recréer les conditions sonores du 3 janvier 2020, circulation routière comprise, pour savoir si les policiers étaient en mesure d’entendre Cédric Chouviat.

Les forces de l’ordre ont filtré la circulation sans l’arrêter, organisant un périmètre.

La scène s’est déroulée en présence de magistrats, de membres de la famille du livreur et de deux de leurs avocats, Mes Vincent Brengarth et Arié Alimi, mais sans les policiers mis en cause.

Pour les besoins de la remise en situation, qui a duré une heure et demie, Me Alimi a enfilé le casque qui appartenait à Cédric Chouviat, sur lequel figure la mention « scellé », et s’est allongé à terre.

You may also like

Maghreb Daily News Votre nouveau journal d’informations en ligne.

Retrouvez toute l’Actualite Politique,Economique,Sportive du Maghreb ,D’Afrique et du reste du Monde. 

Follow us

©2022 Maghreb Daily News. All Right Reserved. Designed and Developed by Maghreb Daily News Co