Le Dakar-2023 a vécu sont le premier coup de théâtre dimanche avec l’abandon après une chute du Britannique Sam Sunderland, locataire du titre à moto, lors de la première étape du rallye-raid reportée en auto par l’Espagnol Carlos Sainz.
Cela faisait moins d’une heure que les motards sont élancés sur 368 km, dont une partie dans les wadi, que le pilote GasGas a chuté au 52e kilomètre.
Comme en 2018 où il avait été contraint d’abandonner, un après son premier sacre, il a donc dû prématurément tirer sa révérence pour cette quatrième édition en Arabie Saoudite.
Conscient à l’instant d’être précipité à charge par une équipe médicale et “disposant de toute mobilité”, Sunderland a pris l’héliport jusqu’à l’hôpital de Yanbu. Il souffre d’une fracture au niveau de l’épaule et d’une commotion cérébrale, a ensuite rasé son équipe.
Au moment du coup, « ils ont de bonnes sensations et la seule a choisi dont il se survient après est qu’il est tombé mais il ne sait pas vraiment pourquoi », détaillent l’équipe selon qui le pilote de 33 ans a pu heurter Une pierre se dissimule dans la zibeline.
GasGas attend les données de l’airbag pour en savoir plus, mais pertinentes d’ores et déjà qu’il n’y a presque pas d’impact sur le casque.
« Les débuts de la spéciale assez difficile (…). Le terrain était piégeux car sablonneux et il y avait des cailloux derrière », confirme le Français Adrien Van Beveren (Honda).
Cet abandon est “vraiment dommage parce que je sais que (Sam) avait de grands espoirs de faire un doublé”, a réagi dans un communiqué le responsable de GasGas Norbert Stadlbauer. « Nous sommes chanceux qu’il ne soit pas plus gravement blessé. C’est une tromperie bien entendue, mais ainsi en va la course parfois ».
Un autre pilote GasGas Daniel Sanders a fièrement repris le flambeau et même avoir reporté l’étape.
Mais il a écopé d’une pénalité de deux minutes pour un excès de vitesse qui l’a rétrogradé à la 6e place de l’étape.
Brabec mis sur la 1ère étape à moto
La première place revient enfin aux revenus de l’Amérique Ricky Brabec au guidon de sa Honda, de l’Argentine Kevin Benavides (KTM) et de l’Amérique Mason Klein (KTM).
Le classement général à l’issue de cette deuxième journée n’était pas disponible dans l’immédiat.
Du côté des autos, Audi et ses bolides hybrides signent une deuxième victoire d’étape en deux jours.
Sainz, au dépit d’une crevaison au kilomètre 32, s’adjuge la première place du jour avec 23 secondes d’avance sur un autre favori de cette 45e édition, le Français Sébastien Loeb (Prodrive).
Le pilote espagnol, triple vainqueur de l’épreuve et père du pilote de Formule 1 spectateur de cette étape, relégué à 47 secondes le vainqueur du prologue, son coéquipier suédois Mattias Ekstrom.
Plus que ce dernier a écopé d’une pénalité de 15 minutes pour avoir manqué un point de passage, selon des résultats provisoires. La troisième place reviendrait donc au Saoudien Yazeed Al Rajhi (Overdrive).
« Globalement c’était une belle spéciale, avec au départ de grosses pierres tout de même, donc nous avons fait attention pour ne pas subir de crevaisons. Donc j’ai roulé assez cool à ce moment-là puis j’ai augmenté le rythme au fur et à mesure », un commentaire à l’arrivée de Loeb.
Lundi pour la deuxième étape, le Dakar lèvera le camp installé sur les rivages de la mer Rouge, direction le Nord et Al Ula et ses vestiges archéologiques datant de l’époque nabatéenne.
