Jean-Pierre Mura avait été mis en examen en 2011 pour le meurtre de l’adolescente et était placé depuis janvier 2012 en unité psychiatrique à l’hôpital de Sevrey (Saône-et-Loire), a-t-on précisé, confirmant une information du site Internet Creusot-infos.
Cet homme de 47 est accusé du meurtre de l’adolescente retrouvée sans vie dans une cave du Creusot en décembre 1986. Cette affaire fait partie d’une série de meurtres non élucidés entre les années 1980 et 1990 en Saône-et-Loire, connue sous le nom des « disparues de l’A6. »
En décembre 2011, 25 ans après les faits, « une série de recoupements, de coïncidences troublantes et de témoignages » avaient permis aux enquêteurs de la police judiciaire de Dijon d’interpeller Jean-Pierre Mura dans un hôpital psychiatrique. L’étau s’était resserré autour de lui après la découverte d’un couteau, non loin du lieu du crime, dont l’affûtage particulier correspondait à d’autres armes blanches en possession du suspect, passionné d’arme blanche.
L’homme avait été mis en examen pour homicide volontaire et placé, dans un premier temps, en détention provisoire au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand, avant d’être à nouveau interné en hôpital psychiatrique.
Un autre dossier des « disparues de l’A6 », celui du meurtre de Christelle Blétry en 1996, a connu récemment un rebondissement grâce au progrès des recherches ADN. Un ouvrier agricole, confondu par ses empreintes génétiques, a avoué le meurtre de la jeune femme de 20 ans, retrouvée morte le 28 décembre 1996 à Blanzy près de Montceau-les-Mines, lardé de 123 coups de couteau.