Home » L’homme suspecté d’avoir empoisonné sa femme au mercure est mort en prison

L’homme suspecté d’avoir empoisonné sa femme au mercure est mort en prison

by Jamesbcn
0 comments

L’homme suspecté d’avoir empoisonné au mercure son ex-compagne est décédé ce dimanche dans sa cellule de la prison de la Santé. L’information, révélée par le site Actu 17, a été confirmée par le parquet de Paris. Une enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée au 3e district de la police judiciaire parisienne. Hafid B., 50 ans, aurait été retrouvé dans sa cellule du quartier de l’isolement avec une plaie importante au niveau de la gorge. Selon plusieurs sources, il s’agirait très probablement d’un suicide. L’homme aurait d’abord tenté de s’ouvrir les veines. N’y parvenant pas, il se serait tranché la gorge avec un rasoir. Un déroulé des faits qui doit encore être étayé par l’enquête, et notamment une autopsie ce lundi. Il aurait laissé des lettres à l’attention de ses deux filles.

Écroué le jeudi 26 janvier dans le cadre de la détention provisoire, Hafid B. avait été placé en garde à vue deux jours plus tôt puis mis en examen pour empoisonnement avec préméditation, un crime passible de la perpétuité. Révélée par Le Parisien, cette affaire très singulière s’inscrivait dans un contexte de séparation non acceptée semble-t-il par le conjoint.

Il avait lui-même renseigné les médecins

Quelques mois après avoir quitté son compagnon, père de ses deux enfants, Catherine D., 46 ans, avait présenté des premiers symptômes inquiétants au début de l’automne 2022 : violents maux de tête couplés à une fatigue intense. Admise à l’hôpital de la Salpêtrière (Paris XIIIe) le 15 octobre, cette entrepreneure spécialisée dans la vente de vêtements estampillés « bio » avait alors fait l’objet d’une batterie d’examens médicaux. De semaine en semaine, son état de santé s’aggravait, mais aucun spécialiste appelé à son chevet ne réussissait à poser un diagnostic précis.

Dans le même temps, l’administration de l’hôpital recevait une série de messages de son ex-compagnon qui suggérait l’existence d’une intoxication au mercure. Hypothèse qui aurait laissé perplexe le corps médical avant que ne soient pratiquées, début janvier, des analyses toxicologiques sur la quadragénaire. Celles-ci ont révélé justement la présence de mercure dans des proportions très élevées, conformément aux indications de son ex-compagnon. Après un signalement effectué par l’hôpital auprès de la justice, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la brigade criminelle. Catherine D. est décédée quelques jours plus tard, le 19 janvier.

Un chat mort dans le réfrigérateur

Hafid B., habitant du XVIIIe arrondissement de la capitale, avait alors été interpellé le 24 janvier. Lors de la perquisition de son appartement, les enquêteurs ont découvert la présence d’un chat mort dans le réfrigérateur et deux flacons de « méthylmercure », produit extrêmement toxique pour le système nerveux. Placé en garde à vue, l’homme aurait tenté de contester les faits d’empoisonnement. Son décès ce dimanche, dont les circonstances doivent encore être précisées, pourrait entraîner la fin brutale de l’instruction judiciaire.

You may also like

Maghreb Daily News Votre nouveau journal d’informations en ligne.

Retrouvez toute l’Actualite Politique,Economique,Sportive du Maghreb ,D’Afrique et du reste du Monde. 

Follow us

©2022 Maghreb Daily News. All Right Reserved. Designed and Developed by Maghreb Daily News Co