DIRECT. Cérémonie de clôture des JO 2024 : Léon Marchand arrive au Stade de France avec la flamme olympique

« Le meilleur reste à venir », affirme le comité d’organisation des Jeux d’hiver de Milan-Cortina 2026.

« Et maintenant, direction Los Angeles », lance sur X l’acteur, avec un cliché depuis le toit du Stade de France.

La ville de Californie est dans les starting-blocks pour accueillir les prochains Jeux. C’est parti pour le déferlement de stars ! Billie Eilish, les Red Hot Chili Peppers et même Snoop Dogg, l’autre mascotte de ces Jeux après la Phryge. 

Ça reste quand même moins impressionnant que Aya Nakamura et Céline Dion, mais ça n’est que notre humble avis.

Bon, on le concède, Paris Plages n’égale pas (encore) la magnifique plage californienne. Michael Johnson y retrouve le rider Jagger Eaton, médaillé de bronze à Tokyo 2020 et d’argent à Paris 2024 en skateboard.

Nous, on avait Zizou dans le métro, LA a Kate Courtney sur son VTT. La championne du monde 2018 démarre un relais qui l’emmène jusqu’au Memorial Coliseum, stade où elle retrouve le sprinteur de légende Michael Johnson.

Dans sa course effrénée, il est rejoint par des passants, parce que quoi de mieux qu’un petit footing en bord de mer avec un quadruple champion olympique. C’est comme si vous faisiez des longueurs avec Léon Marchand au final.

Après sa folle course dans les rues de Paris, Tom Cruise a sauté en parachute au-dessus de la Californie et a retrouvé le monument symbole du cinéma : les immenses lettres de la colline d’Hollywood.

Il quitte à moto le Stade de France emmener le drapeau olympique à Los Angeles !

Le voilà sur les Champs-Elysées slalomant entre les voitures, puis sur le pont de Bir-Hakeim. Le voilà déjà dans l’avion. « J’arrive », lance-t-il.

La ville hôte des prochains Jeux d’été va nous montrer de quoi elle est capable. Bon courage pour rivaliser avec notre stade Tour-Eiffel et la beauté du parc du château de Versailles, mais on les laisse essayer.

La maire de Los Angeles se dirige vers l’emplacement de la Californie sur notre scène-planisphère, toujours en compagnie de la gymnaste Simone Biles. Prenez vos passeports, embarquement immédiat pour la côte Est des Etats-Unis.

Sur la scène, la mairie de Paris Anne Hidalgo récupère le drapeau olympique. Elle va le transmettre à Thomas Bach, qui va le remettre à Karen Bass, la maire de Los Angeles, aux côtés de Simone Biles.

Ils sont toujours sur le planisphère géant qu’on a pu découvrir plus tôt et se retrouvent au niveau de l’océan Atlantique, celui qui nous sépare.

Il est interprété par la Maîtrise de Fontainebleau et l’orchestre Divertimento, tandis que le drapeau olympique est descendu par des membres de plusieurs corps de l’Armée française.

Le Président de la République évoque un « Petit Prince » devenu « grand » à propos de sa présence au jardin des Tuileries lors de l’extinction de la flamme.

Durant un discours d’environ dix minutes, le président du CIO a loué une quinzaine olympique exceptionnelle, remerciant les athlètes, les équipes de Paris 2024 mais aussi les spectateurs. 

Après Tony Estanguet, le président du CIO Thomas Bach prend la parole au Stade de France. « Vos performances ont été époustouflantes, chaque rencontre a fleurté avec la perfection », lance-t-il d’abord aux athlètes du monde entier présents devant lui. « Chaque performance a suscité l’enthousiasme du monde entier. Vous avez vécu tous ensemble en paix, au village olympique. Vous avez fait naître une culture de paix », poursuit-il. 

Globalement, le discours de Tony Estanguet ne captive pas les foules à l’Hôtel de Ville de Paris. On s’occupe comme on peut constate notre reporter sur place.

Son dernier tour de piste, son crépuscule, sa dernière touche on pourrait même dire, pour cet ancien champion olympique d’escrime. Le président du CIO vit ses derniers Jeux en fonction puisqu’il a annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat au printemps 2025. Oserait-on dire que Thomas se « Bach » ?

« Vous avez fait rêver 68 millions de Français, qui du soir au matin, ont chanté la Marseillaise pour vous encourager », a lancé Tony Estanguet durant son discours, remerciant ainsi toute la délégation tricolore et les athlètes médaillés. « Nous sommes tellement fiers de vous. Bravos à tous. »

Le champion olympique de rugby à 7 « n’oubliera jamais » ces Jeux de Paris 2024.

L’ambiance dans les stades a été exceptionnelle durant la quinzaine olympique, alors Tony Estanguet a souhaité rendre hommage aux spectateurs durant son discours. « Votre passion a fait de chaque premier tour une finale, de chaque site une arène survoltée », remercie ainsi Tony Estanguet. Les JO ont transformé « un peuple d’irréductibles râleurs » en « supporters déchaînés », a insisté l’ancien champion de canoë.

« Vous, les équipes de Paris 2024, vos efforts sont aujourd’hui magnifiquement récompensés », enchaîne-t-il. « Vous, les 45 000 volontaires qui avaient guidé nos pas, avec vos sourires et bonnes humeurs, vous avez donné tout son âme à Paris 2024. »

« Depuis le premier jour de Paris 2024, on s’était préparés à tout. On avait anticipé tous les scénarios, mais on ne pouvait pas se préparer à ça, à tout ce qu’on vient de vivre ensemble. Un élan est né. Dès le lendemain de la cérémonie, avec les première médaille, une vague s’est levée. »

« On voulait des images fortes, nos sites de compétitions resteront dans l’histoire des Jeux. On espérait de la ferveur, on a eu de la passion. On a eu envie de rêver, on a eu Léon Marchand », insiste Tony Estanguet qui rappelle que l’on a « même eu une baleine » en finale du surf.

Chaque cérémonie doit avoir son moment de solennité et comme au début de ces Jeux de Paris, on va avoir droit à un petit moment « discours des officiels ». 

Vont s’exprimer le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 Tony Estanguet et le président du CIO Thomas Bach.

Une joyeuse auberge espagnole ce soir dans les bars de la capitale. 

Antoine Griezmann va reprendre les matchs et la fin des JO sonne la fin aussi de ses célébrissimes « Alerte Médaille », qu’il envoyait sur X à chaque breloque glanée par les Bleus. 

Ce n’était peut-être pas du gout de tout le monde. Selon un de nos journalistes présents au Stade de France, certains athlètes, présents aux abords de la scène où se jouent les concerts, ont quitté le stade quand Phoenix s’est produit.

L’artiste français se produit avec son tube « Nightcall ». La chanteuse belge Angèle le rejoint pour interpréter la chanson.

Les premières notes de « Lisztomania », l’un de leurs plus grands tubes démarrent alors qu’ils sont juste au milieu de la scène-planisphère entourés des athlètes. 

Vous aussi, vous êtes déjà nostalgiques en revoyant ces images qui nous ont fait vibrer pendant plus de quinze jours ? Les meilleurs moments de la quinzaine olympique ont été compilés et sont diffusés sur les écrans du Stade de France, après le show du Golden Voyager. 

C’est la dernière séquence de ce spectacle : la formation et l’élévation des anneaux olympiques. Les performers se retrouvent autour des anneaux, avant qu’ils s’envolent dans le ciel de Saint-Denis.

Ils ont profité du calme revenu pour faire une photo de groupe place de la Bastille devant les anneaux olympiques.

Pour la petite histoire, cet hymne a été interprété pour la première fois le 16 juin 1894 lors… du Congrès international de Paris, pour le rétablissement des Jeux Olympiques.

Pendant la parade des athlètes, on a pu apercevoir le coureur de demi-fond nigérian Edose Ibadin, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à notre capitaine de l’équipe de France de football médaillé d’argent.

D’autres explorateurs ont désormais rejoint le Golden Voyager dans sa quête. C’est alors que les cinq anneaux olympiques prennent vie et s’animent. À l’intérieur, 110 performers y mélangent tous les genres de danses et d’acrobaties.

On retrouve notre Golden Voyager, qui retrouve désormais la déesse Niké, déesse de la Victoire associée aux Jeux Olympiques antiques. Une petite voix retentit dans l’enceinte du stade et fait référence à la création des JO modernes. Dans les tribunes, des athlètes représentés sur des poteries prennent vie, se transformant ensuite en colombes de la paix puis en anneaux olympiques.

Comment faire honneur aux Jeux olympiques sans rendre hommage à la Grèce ? L’hymne et le drapeau de la Grèce, qui a été le berceau des JO il y a 2 800 ans, sont intégrés au cœur d’une nouvelle séquence artistique. 

Que le spectacle commence ! La nuit est tombée à Saint-Denis, et les spectateurs du Stade de France sont plongés dans un autre monde. Dans une ambiance sombre et mystérieuse, le Golden Voyager fait son apparition, le tout avec une mise en scène et des jeux de lumière à couper le souffle. Tout au long de ce spectacle, nous allons suivre le voyageur dans une quête qui le mène jusqu’aux fondements de l’humanité. 

Après avoir été présentés sur scène, les nouveaux membres de la Commission des athlètes du CIO prennent la parole pour rendre hommage aux 45 000 volontaires, qui ont largement contribué au succès populaire de ces Jeux olympiques de Paris 2024. « Que je t’aime » résonne dans le stade, repris par les représentants des volontaires présents sur scène et le public du Stade de France. 

Fraîchement élus à la Commission des athlètes du CIO, les nouveaux membres du comité montent sur la scène et sont présentés au public du Stade de France. Cette présentation s’inscrit dans le protocole olympique. 
Les quatre nouveaux membres sont l’Américaine Allyson Felix, l’Australienne Jessica Fox, l’Allemande Kim Bui et le Néo-Zélandais Marcus Daniell.

Ils étaient 20 024 à tenter cette aventure folle. Pour la première fois, les Jeux de Paris 2024 ont permis à des sportifs amateurs de courir le marathon sur le même parcours que les athlètes. Lors du Marathon pour Tous hier soir, ils ont été 17 000 à franchir la ligne d’arrivée.

Mais la star, c’est toujours notre Phryge qui s’est ambiancée toute la nuit.

L’une des plus grandes athlètes au monde. La Néerlandaise Sifan Hassan va recevoir sa médaille d’or après sa victoire sur le marathon dames ce matin, qu’elle a remporté au sprint, dans les 200 derniers mètres de la course. 

Elle a réussi une incroyable performance dans ces Jeux, puisqu’elle a par ailleurs décroché le bronze sur 5 000 m et 10 000 m. Elle s’était imposée sur ces deux distances en 2021 à Tokyo, signe de son palmarès étincelant.