« C’est la meilleure ». Le président américain Joe Biden, qui a fait l’annonce choc dimanche qu’il abandonnait la course à la Maison Blanche, a exhorté lundi les démocrates à soutenir Kamala Harris. La voix encore enrouée par le Covid, le démocrate de 81 ans a aussi affirmé lors d’un appel diffusé en direct juste avant le premier événement de campagne de Kamala Harris depuis l’annonce que son retrait de la compétition était la « bonne » décision, avant de s’engager à néanmoins « continuer à travailler pour mettre fin à la guerre à Gaza », qui dure depuis octobre dernier.
Dans la foulée, Kamala Harris a pris la parole, anticipant une campagne faite de « montagnes russes » mais affirmé : « Nous allons gagner ». Et de lâcher ses premiers coups sur son probable futur rival, Donald Trump, qualifié de « prédateur » et d’ « escroc ». La démocrate, qui a enregistré ces dernières heures les soutiens de presque tous les poids lourds de sa famille politique, ainsi qu’une campagne de dons record, a annoncé placer le droit à l’avortement au coeur de sa campagne. « Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps en sachant très bien que si Trump en a l’occasion, il promulguera une interdiction de l’avortement dans chacun des Etats » américains, a t-elle déclaré.
Après des semaines d’incertitudes, fragilisé par les doutes sur son acuité mentale, le président américain de 81 ans Joe Biden a annoncé dimanche jeter l’éponge très tard dans la campagne, à un mois de la convention qui aurait dû l’introniser candidat.
« Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a déclaré Biden dans un communiqué. « Aujourd’hui je veux apporter mon soutien total et mon appui à Kamala pour être la candidate de notre parti cette année », a-t-il ajouté sur le réseau social X depuis sa villa balnéaire où il était confiné après avoir contracté le Covid.
Cette annonce choc, attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat de Donald Trump le 13 juillet.