Les sélections olympiques américaines ont de nouveau prouvé leur caractère impitoyable mercredi, en privant Caeleb Dressel de 100 m nage libre aux Jeux de Paris cet été, pour six centièmes de seconde mercredi à Indianapolis. Le septuple champion olympique a pris la 3e place de l’épreuve en 47 sec 53, derrière Chris Guiliano (47.38) et Jack Alexy (47.47), qui s’emparent des deux tickets individuels.
Dressel n’a toutefois pas tout perdu puisqu’il s’est assuré d’une place dans le relais 4×100 m nage libre, et a prouvé qu’il était bien de retour parmi les meilleurs nageurs du monde, après trois années chaotiques. « C’est incroyablement rapide, ce top-6 sous les 48 secondes, c’est super rapide, fantastique », a-t-il lancé à propos de la finale, souriant au micro du diffuseur NBC.
Après son triomphe de Tokyo (5 titres), Dressel avait connu des coupures de plusieurs mois hors des bassins, s’était retiré des Championnats du monde de Budapest en 2022 avant d’échouer à se qualifier pour ceux de Fukuoka en 2023.
Kate Douglass une forme
L’Américain de 27 ans peut encore espérer se qualifier en individuel pour Paris sur 50 m nage libre et 100 m papillon, deux épreuves dont il est aussi champion olympique en titre.
Le 100 m nage libre féminin a vu la victoire de Kate Douglass, 14 fois médaillée mondiale, et en bronze sur le 200 m 4 nages à Tokyo en 2021, en 52 sec 56 devant Torri Huske (52.93). Après le 400 m et le 200 m, qu’elle ne nagera pas à Paris, la légende aux sept titres olympiques Katie Ledecky, dont le premier sur 800 m à Londres en 2012 à 15 ans, s’est elle facilement imposée sur le 1500 m nage libre, dont elle est tenante du titre olympique, en 15 min 37 sec 35.
Thomas Heilman a remporté le 200 m papillon (1:54.50) et Matt Fallon le 200 m brasse avec un record des Etats-Unis (2:06.54).