Des véhicules de transport touristique.
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Kiosque360. Malgré le soutien gouvernemental,15 à 20% des entreprises de transport touristique vont devoir fermer leurs portes en ce début d’année 2023. Les professionnels alertent sur la situation. Cette revue de presse est tirée de l’hebdomadaire La vie Eco.
«Le début d’année s’annonce difficile pour les transporteurs touristiques», écrit La Vie Éco. Dans sa livraison hebdomadaire, le journal s’intéresse au secteur touristique après la fin du moratoire de remboursement des échéances des prêts prévu dans le cadre du plan d’urgence. En effet, les professionnels devraient s’acquitter de leurs échéances à partir de ce mois de janvier 2023.
Dans les colonnes de l’hebdomadaire, le secrétaire général de la Fédération nationale des transporteurs touristiques (FNTT), Mohamed Bamansour, analyse la situation. «Nous avons été les derniers à bénéficier des mesures gouvernementales de soutien il y a un an. Sauf qu’entre-temps, nous n’avons pas pu réellement sortir la tête de l’eau», dit-il.
Face à la crise qui perdure, les professionnels ne disposent pas de visibilité pour les prochains mois, déplore le secrétaire général de la Fédération nationale des transporteurs touristiques. Ainsi, à en croire Bamansour, 15 à 20% des entreprises vont fermer leurs portes en ce début d’année. Parmi ces entreprises, il y a des transporteurs qui ne pourront pas rembourser leurs prêts, en plus des cotisations sociales et autres taxes.
D’après l’hebdomadaire, les opérateurs auraient fait face à plusieurs contraintes durant 2022. «L’inflation et la hausse des prix des hydrocarbures nous ont fortement impactés. En plus, les organismes de financement ne nous ont pas ménagés. Certains n’ont pas respecté leurs promesses incluses dans l’accord établi avec le gouvernement», regrette Bamansour.
Face à cette situation, l’élaboration d’un projet d’amendement du cahier des charges relatif au transport touristique sonne comme une bonne nouvelle pour le secteur. «Il y aura quelques changements dans ce cahier des charges. En 2022, il y a eu une révision des normes des véhicules. Cette année, nous allons nous attaquer plutôt aux conditions d’accès à la profession», conclut le professionnel.