Les supporters du Paris FC croyaient certainement avoir tout vu et tout vécu avec les barrages contre Sochaux le 17 mai 2022. Ce soir-là, le Paris FC menait 1-0 (Mahamé Siby, 8e) avait raté deux pénaltys (Alfarela, Name) en début de match, avait eu un carton rouge (Name, 43e), s’était fait rejoindre dans le temps additionnel (1-1, 45e + 1) de la première période, avant de s’incliner (1-2) à la 90e minute sur une frappe venue d’ailleurs de Do Couto. Mais au panthéon de l’ascenseur émotionnel, ce Rodez – Paris FC risque de les hanter très longtemps aussi.
Déjà très diminués (absence de Kebbal, Gory, Chergui), les Parisiens, réduits à dix (expulsion de Mbow, 48e), avaient arraché l’égalisation (2-2) et la séance de tir au but grâce à Yves Dabila au bout du temps additionnel (90e + 6).
La séance avait débuté par deux arrêts du gardien Obed Nkambadio sur Raux Yao puis Buades. Le Parisien Jules Gaudin avait réussi la première tentative avant que Lohan Doucet ne voit la sienne stoppée par Jaouen. Puis le Ruthénois Haag a tiré au-dessus et Pierre Yves Hamel a marqué.
Mandouki et Camara tirent au-dessus
A ce moment-là et après trois tirs au but tirés par les deux équipes , le Paris FC menait 2-0 et avait donc deux balles de match. Si Rodez,, après ses trois premiers échecs, a enfin réussi à marquer deux fois par Danger et Corredor , Cyril Mandouki (au-dessus) , puis Ayoub Jabbari (arrêt de Jaouen) ont raté l’occasion d’envoyer le Paris FC au 2e tour des playoffs vendredi à Saint-Étienne.
2-2 après cinq tireurs et six échecs, la séance a donc continué. Si Verdier réussit à marquer, Adama Camara tire au-dessus. Le Paris FC a raté 4 tentatives, dont ses trois dernières, sur six. Rodez s’est imposé en ayant raté ses trois premiers tirs aux but. Du rarement vu…
« On se dit qu’il faut en marquer sur les deux derniers mais malgré tout, on n’y arrive pas, soupire Stéphane Gilli. Forcément, il y a beaucoup de déception mais aussi de la fierté car ce groupe n’a jamais lâché comme ce soir jusqu’à la 95e minute à dix. On a pris des risques, cela aurait pu faire 3-1 mais cette égalisation, on est allée la chercher. Le scénario est cruel mais on est allé au maximum de ce qu’on pouvait. Dans les vestiaires, je leur ai dit que j’étais fier d’eux… »