Hassan Derham, désormais ancien adjoint de l’USFP.
L’ex-parlementaire et homme d’affaires, Hassan Derham, a dénoncé la mainmise de certaines politiques sur l’économie des provinces du sud et le transfert des aides de l’État aux partisans du Polisario. Cet article est une revue de presse quotidienne d’Assabah.
L’ex-parlementaire et homme d’affaires Hassan Derham a relevé le voile sur des documents compromettants qui dénoncent les agissements de ceux qu’il a désignés comme les “pirates du Sahara” dans les provinces du sud.
du quotidien Assaba rapport, dans son édition du week-end (14 et 15 janvier), que Derham a souligné que «ces pirates ont poussé le cynisme jusqu’à détourner l’aide de l’État marocain pour le transférer aux partisans du Polisario. Sans oublier le sabordement de gros investissements nationaux et la spoliation des terres de l’État en utilisant des documents dont l’authenticité a été contestée ».
Intervenant lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, jeudi dernier à son domicile de Casablanca, l’homme d’affaires à montré, documents à l’appui, les transferts bancaires de 28, 5 millions de dirhams en faveur de deux associations suspectes. Les dysfonctionnements, poursuivent-il, que connaissaient la région de Laâyoune-Sakia El Hamra révélaient l’ampleur de la mainmise de ce lobby corrpu sur l’économie des provinces du sud. Un lobby qui, dit-il, agit sous des bannières politiques mais qui viole toutes les valeurs, l’éthique et les lois économiques qui définissent la concurrence loyale.
du quotidien Assaba souligne que Derham a, par ailleurs, j’ai indiqué que « la marocanité du Sahara est définitivement tranchée et que personne, quelle que soit sa qualité et sa position, ne doit exploiter cette cause nationale comme une carte pour fuir la reddition des comptes ou remuer le couteau dans le tribalisme.
Certains acteurs politiques présentent une résistance à la volonté royale en versant dans des pratiques qui portent atteinte à la constitution et violent la loi. Des acteurs qui ont miné le système économique, ont contraint l’investisseur national à quitter la région et ont accaparé tous les secteurs en s’appuyant sur leurs bras partisans, économiques et familiaux».
Du coup, Derham a mis en garde contre le danger d’exploitation des conseils élus au Sahara pour servir les intérêts d’un lobby corrompu qui profite de leurs moyens et de leurs ressources.