Les terres soulaliyates sont une mine d’or.
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Kiosque360. Les terres collectives représentent 15 millions d’hectares répartis à travers le Maroc et leur valeur est toute aussi conséquente. Leur emplacement ou leur cession ont contribué au développement de l’économie nationale. Cet article est une revue de presse de l’hebdomadaire La Vie éco.
Les terres soulaliyates constituent un véritable trésor foncier. Plus seuls quelques particuliers et institutions en ont profité car ce secteur demeure encore sous-exploité économiquement. Dans sa dernière livraison, l’hebdomadaire la vie eco Signalons toutefois qu’après la mise à jour de la réglementation de ce secteur, les investissements ont commencé à se multiplier. Plusieurs particuliers ont, en effet, loués des terres collectives suite aux appels d’offres lancés par le ministère de l’Intérieur et s’apprêtent à lancer des projets agricoles ou autres.
Pour l’instant, l’acquisition de ces terres est réservée aux grands établissements publics comme Al Omrane, l’OCP, les collectivités locales et les domaines de l’État. Le groupe Al Omrane a acquis des terrains urbains et périurbains. Il faut dire que la superficie totale des terres collectives représente 15 millions d’hectares répartis dans 60 provinces et préfectures. C’est la direction des affaires rurales (DAR) pertinente du ministère de l’intérieur qui est en charge de la gestion de ce secteur. La DAR a réussi en l’espace de 5 ans à immatriculer 5 millions d’hectares de ces terres soulaliyates.
L’hebdomadaire La Vie Écho Souligne que l’immatriculation de ces terres n’a véritablement fonctionné qu’en 2016, puisqu’avant cette date, seuls 500 000 hectares étaient enregistrés auprès de la conservation foncière. En effet, c’est au cours de cette année que le Roi Mohammed VI avait fait appel à mobiliser les collectifs de terres agricoles pour y réaliser des projets d’investissement.
Ces terres sont sous-exploitées, c’est peu dire. Environ 15 millions d’hectares de ces terres collectives représentent 20% de la superficie du Maroc et sont estimées à 1 180 milliards de dirhams. Une somme colossale qui offre beaucoup d’opportunités pour le développement du pays si elles sont louées ou cédées à des investisseurs.