À son arrivée devant un tribunal moscovite, dans la cage en verre réservée aux accusés, l’un des suspects a le regard hagard et l’œil tuméfié. Son visage blême, couvert d’ecchymoses, semble vide de toute émotion. Personne n’a pris le soin de retirer le sac en plastique qui entoure son cou, grossier vestige d’une séance de torture particulièrement violente. Comme les trois autres auteurs présumés de la plus sanglante attaque revendiquée par l’État Islamique en Europel’assaillant semble avoir subi depuis son arrestation des sévices physiques particulièrement éprouvants.
Sur les images diffusées par le tribunal, trois des suspects menottés sont amenés dans la salle d’audience pliés en deux par des policiers. Le quatrième arrive inconscient dans une chaise roulante. Sur de précédentes vidéos de leur arrestation diffusées samedi par les enquêteurs, trois d’entre eux apparaissent le visage ensanglanté.