Depuis début décembre, Anne, 53 ans, fait le plein de lumière à l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), lors de deux à trois rendez-vous hebdomadaires. L’objectif n’est pas de restaurer son capital en vitamines D en ces mois gris d’hiver, mais de refermer deux petites plaies suintantes qu’elle traîne à l’abdomen depuis septembre, stigmates d’une opération liée à son cancer du sein et que la chimiothérapie empêche de cicatriser. En cinq séances, la « magie », dit-elle, a opéré. La psychologue a vu la zone blessée se refermer. « La peau est devenue fine et rose, comme nouvelle. »
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« Phénoménal », « génial »… Anne ne tarit pas d’éloges pour la photobiomodulation (PBM), sorte de luminothérapie de faible intensité utilisée ici en support thérapeutique pour soulager les effets secondaires des traitements du cancer, comme les brûlures ou les picotements. Ses sessions lui ont permis de se rétablir sur le plan physique et moral. La Francilienne peut à nouveau se déplacer sans la douleur que lui causait sa plaie. Bientôt, elle pourra troquer son jogging pour des pantalons à pince. « L’image de soi, ça compte pour le processus de guérison du cancer », appuie-t-elle.