DIRECT. Guerre Israël-Hamas : les tirs vers et depuis le Liban se poursuivent

Tentes de camping, bar sur lequel traînent bouteilles vides et cendriers pleins, étals divers et même l’imposante sono: près de Tel-Aviv a été installé le décor du festival de musique Nova, figé au moment où, le 7 octobre, la fête a laissé place au massacre.

Deux mois, jour pour jour, après l’attaque sans précédent menée dans le sud d’Israël par le Hamas depuis la bande de Gaza, a ouvert aujourd’hui au public une exposition temporaire consacrée à la mémoire des 364 personnes, venues pour danser et méthodiquement abattues par des combattants du mouvement islamiste palestinien.

Mercredi soir, le lieu accueillait les proches des victimes. Silencieuses, ils pénètrent lentement dans l’immense salle plongée dans la pénombre, accueillis par un écran lumineux affichant noms et photos de ces 364 morts, parmi lesquels l’un des leurs.

La France envisage de prendre des sanctions à l’encontre des colons israéliens responsables de violences contre des Palestiniens de Cisjordanie et la cheffe de la diplomatie portera ce sujet au niveau européen lundi lors d’une réunion à Bruxelles, annonce le ministère des Affaires étrangères.

« Nous envisageons des mesures d’interdiction du territoire français et le gel des avoirs au niveau national mais également européen »,  déclare la porte-parole du Quai, Anne-Claire Legendre. Interrogée sur l’échéance, elle précise que le travail d’identification des personnalités visées était en cours.

Barbe blanche et kippa sur la tête, Moshe Goldsmith, un colon israélien ancien maire d’ Itamar, près de Naplouse  en Cisjordanie occupée, soutient mordicus son gouvernement, accusé de n’avoir pas déjoué l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas depuis  la bande de Gaza. Pour lui cet assaut tire ses racines dans la « terrible tragédie » de 2005, dit-il en référence au retrait unilatéral d’Israël de ce territoire palestinien, où vivaient environ 8 000 colons israéliens. Pour ce « sioniste orthodoxe religieux » le meilleur moyen de protéger Israël, c’est de poursuivre la construction de colonies en Cisjordanie occupée depuis 1967, où 490 000 colons vivent au milieu d’une population palestinienne d’environ trois millions d’habitants.

A Elon Moreh, à quelques kilomètres, le rabbin Nissim Atyias, 76 ans, dont 41 ans dans cette colonie de quelque 2.000 habitants, dénonce clairement les « personnes qui mènent des actions contre les Arabes, pas toujours en légitime défense ». « Ca existe » et « ce n’est pas toujours à notre honneur » tient-il à préciser.

Il pense qu’il votera à nouveau pour le « leadership actuel », constitué de partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite et dirigé par Benyamin Netanyahou. 

Pour la première fois hier, le nombre de personnes tuées arrivant à l’hôpital d’Al-Aqsa, soutenu par Médecins sans frontière a dépassé le nombre de blessés. 115 personnes ont été tuées en 24 heures, selon MSF qui explique que l’hôpital est plein mais aussi la morgue. 

Les Émirats arabes unis, pays arabe membre du Conseil de sécurité composé de 15 membres, ont annoncé qu’ils présenteraient une résolution qui devrait être débattue vendredi pour demander un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU a rendu Israël furieux en prenant la rare mesure d’invoquer l’article 99 de la Charte des Nations Unies pour notifier au Conseil de sécurité que la crise à Gaza représentait une menace pour la paix mondiale. C’était la première fois qu’il invoquait cet article depuis qu’il est devenu secrétaire général en 2017.

L’armée israélienne dit avoir découvert des reçus pour des bijoux de luxe d’une valeur de plusieurs milliers de dollars achetés par le fils d’Ismail Haniyeh, un haut dirigeant du Hamas. Un reçu équivaut à près de deux ans de salaire pour un résident de Gaza. Cette information n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. 

Le Croissant-Rouge palestinien affirme avoir interrompu les activités de son centre ambulancier situé dans le nord de la bande de Gaza. En cause selon lui, l’« épuisement du carburant pour les véhicules et la fermeture des hôpitaux » situés au nord du territoire palestinien. 

Les « activités militaires » israéliennes sont suspendues jusqu’à 14 heures locales (13 heures à Paris) « à des fins humanitaires » dans le quartier d’Al-Salam à Rafah – dans le sud de la bande de Gaza – , d’après un porte-parole de Tsahal. Cela vise selon ce dernier à faciliter le « ravitaillement » de la bande de Gaza depuis l’Égypte.

Des alertes à la roquette viennent de retentir dans le kibboutz Kerem Shalom situé non loin de la bande de Gaza et de la frontière égyptienne, indique l’armée israélienne sur Telegram. Un poste-frontière entre Gaza et Israël se trouve à Kerem Shalom.

Le conflit entre Israël et le Hamas s’est exporté sournoisement à Villeurbanne, ville cosmopolite de 155 000 habitants. Ce petit Jérusalem lyonnais s’apprête à célébrer la fête juive de Hanouka en tentant d’oublier pour un temps l’inquiétude. Notre reportage.

Cette marche est prévue ce jeudi soir, à Jérusalem, dans le quartier musulman de la vieille ville. « La marche à Jérusalem ce soir est une tentative kahaniste flagrante de mettre le feu à davantage d’arènes et de provoquer davantage de destructions et de morts », a-t-il lancé sur X. Et d’ajouter : « En tant que Premier ministre, j’ai approuvé les marches à Jérusalem, mais pas les provocations violentes. S’il existait réellement un cabinet en Israël, il ne le permettrait pas. »

La compagnie aérienne low cost Ryanair va annuler tous ses vols vers Israël jusqu’en février 2024. Cette décision devrait affecter des dizaines de milliers d’Israéliens qui prévoyaient de prendre l’avion vers et depuis l’Europe. 

Selon l’armée israélienne, des tirs depuis le Liban vers le territoire israélien ont été identifiés. En réponse, Tsahal a riposté et des avions de combat ont frappé une série de cibles terroristes du Hezbollah sur le territoire libanais. Parmi les cibles touchées figuraient des infrastructures terroristes, des postes de lancement, des postes militaires et des sites militaires appartenant à l’organisation terroriste Hezbollah.

L’armée israélienne a accusé le Hamas de lancer des roquettes depuis des zones humanitaires. Hier, à 15h59, les terroristes du Hamas ont lancé 12 roquettes vers Beer-Sheva. Les roquettes ont été lancées près des tentes des citoyens gazaouis évacués vers le sud de la bande de Gaza pour leur protection et à proximité des installations de l’ONU », explique Tsahal. Cette information n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. 

L’agence Reuters a recueilli une interview avec l’ancien otage du Hamas, l’ouvrier agricole thaïlandais Anucha Angkaew. Angkaew a été capturé par 10 militants armés  qu’il a identifiés comme étant le Hamas grâce aux drapeaux palestiniens sur leurs manches, le 7 octobre. « Nous avons crié Thaïlande, Thaïlande. Mais ils s’en fichaient », lance-t-il. Deux des six Thaïlandais avec qui il se trouvait ont été tués peu de temps après, dont un ami qui, selon Anucha, a été abattu devant lui lors d’un acte de violence aveugle. Les autres ont été forcés de monter dans un camion pour un trajet d’environ 30 minutes jusqu’à Gaza. Il a décrit avoir dormi sur un sol sablonneux et avoir été battu par les ravisseurs du Hamas, qui, selon lui, ont soumis les Israéliens à un traitement particulièrement brutal. Presque tout son temps était passé dans deux petites pièces souterraines, sécurisées par des gardes armés et accessibles par des tunnels sombres et étroits.

Le bombardement israélien qui a tué un journaliste et en a blessé six autres le 13 octobre dans le sud du Liban mérite une enquête pour « crime de guerre », ont estimé jeudi Amnesty International et Human Rights Watch. 

Le 13 octobre, Issam Abdallah, journaliste vidéo de l’agence Reuters, a été tué lors de frappes dans le sud du Liban qui ont également blessé six reporters, deux de Reuters, deux de la chaîne qatarie Al Jazeera et deux de l’Agence France-Presse, dont la photographe Christina Assi, grièvement atteinte et toujours hospitalisée.

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) appelle ce jeudi à l’ouverture aux journalistes du poste-frontière de Rafah à Gaza, où l’armée israélienne a étendu ses opérations au sol à l’ensemble du territoire. Ce point de passage entre Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et l’Égypte, est contrôlé par les Palestiniens et les Égyptiens.

Cependant, souligne le communiqué de RSF, « Israël surveille toutes les activités à la frontière sud et a bombardé à quatre reprises cette porte frontalière au début de la guerre ».

Dans ce communiqué, l’organisation appelle les autorités israéliennes et égyptiennes à « ouvrir les portes » du poste-frontière « afin que les journalistes puissent enfin aller et venir de part et d’autre de la frontière ».

Depuis le mois d’août, et de manière accélérée depuis octobre, des dizaines de communes belges ont reçu des courriers de l’Office des étrangers, leur demandant de retirer la nationalité belge d’enfants nés en Belgique de parents palestiniens. C’est ce que dénonce l’avocat Julien Wolsey, président de l’Association pour le droit des étrangers. Selon La Libre, plusieurs communes ont suivi les recommandations de l’Office des étrangers. Le cabinet de la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor (CD&V) reconnaît l’envoi répété de ces courriers mais nie tout lien avec le conflit israélo-palestinien. « L’Office des étrangers constate régulièrement que des Palestiniens dans l’Union européenne se rendent en Belgique pour y avoir des enfants en vue d’acquérir la nationalité belge et, par conséquent, bénéficier du regroupement familial », pointe le cabinet. 

Selon l’Egypte, le poste frontière de Rafah entre l’Égypte et Gaza sera ouvert à des dizaines de ressortissants étrangers et de doubles citoyens souhaitant quitter Gaza. Une liste publiée par l’Autorité égyptienne des passages et des frontières comprend 63 citoyens américains aux côtés de ressortissants de Roumanie, du Royaume-Uni, d’Ukraine et du Kazakhstan. Il comprend également 13 membres du personnel des Nations Unies qui ont l’intention d’entrer à Gaza. Rafah est le seul poste frontière de Gaza non contrôlé par Israël. 

Selon l’ONG La Paix Maintenant, la municipalité de Jérusalem donne son accord final à la construction de logements pour une nouvelle colonie israélienne à Jérusalem-Est. Ce « nouveau quartier », qui comprendra 1 738 unités d’habitation, doit être situé pour moitié à Jérusalem-Est annexée et occupée par Israël, précise l’ONG dans un communiqué. « S’il n’y avait pas la guerre » entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, « cela ferait beaucoup de bruit. C’est un projet très problématique pour la continuité d’un Etat palestinien entre le sud de la Cisjordanie et Jérusalem-Est », a souligné Hagit Ofran, une responsable de l’ONG. 

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a estimé qu’Israël « profitait de l’inquiétude internationale pour la guerre à Gaza pour approuver la construction d’une colonie à Jérusalem occupée », dans le cadre de son projet « de submerger Jérusalem de colonies et de colons ». Dans sa résolution 2334 adoptée en 2016, le Conseil de sécurité de l’ONU a « réaffirmé que la création par Israël de colonies de peuplement dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris à Jérusalem-Est, constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux Etats (l’un israélien et l’autre palestinien, NDLR) et à l’instauration d’une paix globale, juste et durable ».

Dans un courrier,  Antonio Guterres invoque pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l’article 99 de la Charte qui lui permet d’« attirer l’attention du Conseil » sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». « Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l’absence d’abris ou du minimum pour survivre, je m’attends à un effondrement total de l’ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée », a-t-il écrit. Il a reçu le soutien de Josep Borrell. «  Le CSNU doit agir immédiatement pour empêcher un effondrement total de la situation humanitaire à Gaza », a-t-il lancé. 

Après que l’armée israélienne a dit avoir intercepté un missile au dessus de la mer Rouge, les rebelles proches de l’Iran ont affirmé avoir lancé une « salve de missiles balistiques contre des objectifs militaires de l’entité israélienne ».

L’armée israélienne a indiqué pour sa part qu’« un missile sol-sol en direction du territoire israélien a été identifié et intercepté dans la zone de la mer Rouge ». La cible n’a pas pénétré en territoire israélien, a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Les rebelles ont également visé des navires commerciaux, qu’ils accusent d’être affiliés à Israël, en mer Rouge. Les opérations militaires contre Israël et celles qui visent « à empêcher les navires israéliens de naviguer en mer d’Arabie et en mer Rouge se poursuivront jusqu’à la fin de l’agression contre nos frères à Gaza », ont-il indiqué.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait déclaré, selon un média, qu’il n’était actuellement « pas possible de ramener tous les otages ». Le gouvernement assure que la libération de tous les prisonniers reste un objectif prioritaire, même s’il paraît désormais plus difficile à atteindre. Des développements dans notre article.

Le Congrès américain n’est pas parvenu à avancer sur une enveloppe de plus de 106 milliards de dollars réclamée avec insistance par le président Biden, comprenant des fonds pour l’Ukraine et Israël. L’opposition républicaine a refusé de soutenir ce texte au coeur de tractations très acrimonieuses, réclamant des concessions significatives sur la politique migratoire des Etats-Unis en échange de leurs voix. Cet échec est une déconvenue pour Joe Biden qui avait exhorté quelques heures plus tôt à l’approbation de ces fonds lors d’un discours très solennel.

Les forces israéliennes ont tué mercredi par balles quatre Palestiniens, dont deux adolescents, lors d’opérations dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Omar Abou Bakr, 16 ans, a été tué par « une balle dans la poitrine, tirée par des soldats de l’occupation à Yabad ».

Dans la matinée, Abdel Nasser Moustapha Al-Riahi, 24 ans, avait été mortellement blessé par des tirs dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, également dans le nord du territoire. Des forces israéliennes « ont fait irruption dans le camp de Balata et encerclé une maison », provoquant des « heurts », a indiqué l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.

Deux autres Palestiniens, Abdelrahmane Bani Odeh, 16 ans, et Moaz Zahrane, 23 ans, ont été tués par des tirs de soldats israéliens respectivement dans le village de Tamoun et dans le camp de réfugiés d’al-Fara, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne.

A Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a affirmé en soirée avoir « percé les lignes défensives » du Hamas et atteint le centre-ville, « éliminé un certain nombre de terroristes » et détruit environ « 30 entrées de tunnels ».

Des sources du Hamas et du Djihad islamique, autre groupe armé à Gaza, ont indiqué à l’AFP que leurs combattants tentaient d’entraver l’avancée des troupes israéliennes.

L’armée israélienne continue ce jeudi d’attaquer dans toutes les directions la bande de Gaza, après avoir pris la grande ville de Khan Younès où elle traque le chef du Hamas dans le territoire palestinien. A Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, fantassins, blindés et bulldozers israéliens ont atteint le centre-ville, selon des témoins. L’armée israélienne a affirmé mercredi soir avoir « percé les lignes défensives » du Hamas, « éliminé un certain nombre de terroristes » et détruit environ « 30 entrées de tunnels ».

Les dirigeants des pays du G7, réunis mercredi en visioconférence, sont « déterminés à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires afin de contribuer à la mise en place des conditions nécessaires à la recherche de solutions durables à long terme pour Gaza ». « Nous restons attachés à un Etat palestinien dans le cadre d’une solution à deux Etats qui permette aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre dans une paix juste, durable et sûre », ont-ils ajouté.

Les dirigeants du G7 (Etats-Unis, France, Allemagne, Japon, Italie, Canada, Royaume-Uni) ont, dans le même temps, jugé « nécessaire une action plus urgente pour faire face à la détérioration de la crise humanitaire à Gaza et minimiser les pertes civiles ».  « Nous soutenons et encourageons de nouvelles pauses humanitaires à cette fin », ont-ils dit.

Israël va autoriser un « supplément minimal de carburant » qu’il juge « nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire » à Gaza, territoire palestinien où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas, a annoncé mercredi le bureau du Premier ministre. Cette annonce intervient dans un contexte de pression internationale accrue au moment où les combats s’intensifient dans le sud de la bande de Gaza et que l’ONU alerte contre « un effondrement total de l’ordre public bientôt en raison des conditions désespérées ». « Le cabinet de sécurité a approuvé ce soir la recommandation du cabinet de guerre d’autoriser un supplément minimal de carburant », a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu sur X, ancien Twitter.

Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde mercredi contre un « effondrement total de l’ordre public bientôt » à Gaza, pilonnée par Israël, dans une lettre inédite au Conseil de sécurité fustigée par la diplomatie israélienne.

« Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l’absence d’abris ou du minimum pour survivre, je m’attends à un effondrement total de l’ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée », écrit Antonio Guterres en invoquant pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l’article 99 de la Charte qui lui permet d’« attirer l’attention du Conseil » sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale ».

Bienvenue dans ce direct consacré à l’évolution du conflit entre Israël et le Hamas.